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Date: 05/03/2010

La Belgique est fort active dans ce concept qui inquiète le Centre d’information sur les organisations sectaires

BRUXELLES Le 21 décembre 2012 : La fin du monde. De plus en plus de groupements à travers le monde se préparent à cette apocalypse basée sur la fin des plus anciens calendriers de l’histoire. Un phénomène qui inquiète le Ciaosn qui veut informer à temps pour mieux prévenir du danger de certains groupes qui seraient prêts à tout pour éviter cette date, fatidique à leurs yeux.

“La Belgique est fort active dans ce concept de création de groupes de survie à 2012. Trois groupes se préparent actuellement en Flandres. Patrick Geryl, un Anversois, est un des auteurs principaux de ce concept. Il est connu à travers le monde pour ses principes de survie à l’année 2012”, précise Sandrine Mathen, du service études du Ciaosn.

Ce qui interpelle le centre dans la création de ces groupes, exclusivement côté flamand du pays pour l’instant, c’est le danger qu’ils représentent : “Il faut être très prudent et faire attention aux éventuels projets de suicides collectifs. Les messages que certains groupes propagent ont de quoi inquiéter. Certains évoquent des projets de déconnexion totale de la matrice,…”, poursuit Sandrine Mathen.

Le Ciaosn est également fort sollicité actuellement sur les dangers des prières de guérison,… “Ce n’est pas parce qu’un groupe est original qu’il est forcément nuisible. Et ce ne sont pas non plus les groupes qui font souvent parler d’eux qui sont les plus dangereux et les plus inquiétants”, conclut Eric Brasseur.

N. Ben.