Un collectif d’avocats lié à l’association "Cap pour la liberté de conscience" a poursuivi mardi devant le tribunal de grande instance (TGI) de Paris l’Unadfi, spécialisée dans l’information sur les sectes, pour demander sa dissolution en l’accusant d’être "une police de la pensée".

"Pour la première fois", selon l’un de ces avocats, Me Bertrand Salquain, une action est intentée pour demander la dissolution de l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu (Unadfi).

Ce collectif, lié à l’association "Cap pour la liberté de conscience" qui se présente comme "un tremplin d’information et d’action pour les individus et les groupes" victimes d’une "chasse aux sorcières" anti-sectes, demande également des dommages-intérêts pour une dizaine de personnes, adhérents ou proches de mouvements comme l’Eglise de scientologie ou la secte d’inspiration catholique Ivi, qui auraient eu à subir des préjudices liés à des dénonciations de l’Unadfi.

Tour à tour, les avocats de ces personnes, s’exprimant devant la 1ère chambre du TGI de Paris, ont qualifié l’Unadfi de "Big Brother", de "police de la pensée", voire de "bras armé des Renseignements généraux", animée par un nouveau "maccarthysme".

L’Unadfi, défendue par Me Serge Tubiana, ex-président de la Ligue des droits de l’homme (LDH) et son antenne du Nord, représentée par Me Denis Lequai, ont dénoncé, derrière le paravent d’une association pour la liberté de conscience, "un groupe faisant le panégyrique de mouvements à qui on peut reprocher des pratiques sectaires"
Jugement le 15 novembre.

source AFP Top Chrétien