Aujourd’hui, mardi 17 janvier à 10h30, l’association « Non à la drogue, Oui à la vie » sera présente à la sortie du métro Château Rouge, pour informer les habitants du quartier et les passants des effets dévastateurs de la drogue.
 
Le phénomène n’est pas nouveau, cela fait vingt ans que la drogue mine le quartier de la Goutte d’Or. La recherche désespérée de « crack » et cocaïne constitue le quotidien de milliers de toxicomanes. Heurts entre dealers et police, interpellations, violences physiques et verbales, agressions, viols, voilà la triste réalité qui accompagne l’omniprésence de la drogue dans le quartier. Le  recours à la prostitution est monnaie courante, c’est un moyen de pouvoir se payer de la drogue.
« Quand tu consommes, tu as déjà un pied dans le tombe » reconnaît un consommateur de crack. D’après l’Observatoire français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT), et le Ministère de l’Intérieur, la consommation de drogues est en hausse constante.
 
« La situation ne s’améliore pas » constate Alexandra Michel, porte-parole de l’antenne parisienne de « Non à la drogue, Oui à la vie ». « Il est devenu urgent d’informer les jeunes sur les méfaits de la drogue afin que celle-ci cesse d’être une tentation ».
 
Les Quartiers de la Goutte d’Or à la rue de l’Evangile, dans le Nord-Est parisien recensent plus de 2000 crackers. Le crack est la drogue du pauvre, elle ne coûte pas chère, mais le plaisir ne dure que quelques minutes. C’est une forme de cocaïne base qui est vendue sous forme de caillou. La cocaïne est une des drogues les plus dangereuses qui suscite une grande dépendance. Le crack lui provoque la déchéance immédiate et la violence.
 
Un médecin fait savoir que lorsque la mère consomme de la cocaïne ou du crack, l’enfant est, à la naissance, dépendant de ces produits. Et, lorsqu’il n’en décède pas rapidement, il souffre de nombreux maux divers. « La meilleure façon de ne pas tomber dedans, c’est de ne jamais commencer » conclut ce médecin.
 
«  C’est souvent par manque d’information ou parce qu’il possède des informations erronées qu’un individu fait un mauvais choix. Nous souhaitons que ceux qui ne sont pas encore tombés dans cet enfer, notamment les plus jeunes, sachent exactement pourquoi la drogue est une impasse fatale. » conclut Alexandra Michel.
 
L’association  « Non à la drogue, Oui à la vie » est parrainée par l’Eglise de Scientologie.