Mercredi 9 septembre, le maire socialiste de Montpellier Michaël Delafosse a annoncé sa volonté d’imposer aux associations de sa ville une « charte de laïcité », conditionnant le versement de subventions municipales. Brièvement mis en cause par l’édile dans une interview accordée à LCI, les évangéliques craignent aujourd’hui une « entrave à la liberté de religion ».
La ville se targue d’être la première à lancer l’initiative, en passe d’être potentiellement généralisée en France dans le cadre du futur projet de loi de lutte contre les séparatismes. Mercredi 9 septembre, le maire socialiste de Montpellier (Hérault), Michaël Delafosse, a annoncé sa volonté d’imposer aux associations de sa ville une « charte de laïcité », dont le respect conditionnera le versement de subventions municipales.
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Composée de sept articles, ce document engage notamment les signataires à veiller « à une juste application du principe de laïcité », et « à prévenir les phénomènes de pression, de rejet de l’autre ou de discriminations à cause de sa religion, de sa conviction, de son sexe, ou d’une quelconque appartenance réelle ou supposée ».
Certains spécialistes ou représentants associatifs ont salué cette mesure.