ORIENT, 16 fév 2006 (AFP) –  Un couple a été interpellé mercredi à Rezé (Loire-Atlantique) et placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur des profanations d’édifices religieux dans le Morbihan et le Finistère fin janvier et début février, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

L’hypothèse d’actes sataniques est privilégiée, car l’une des deux personnes interpellées serait proche de ce milieu, a-t-on appris de même source.

La femme serait âgée d’une vingtaine d’années et l’homme d’une trentaine. Domicilié dans le Morbihan, le couple pourrait être présenté vendredi au juge chargé de l’enquête à Lorient.

Au total, cinq édifices religieux ont été profanés dans un rayon d’une trentaine de kilomètres entre le Finistère et le Morbihan, par des inconnus ayant laissé à chaque fois derrière eux des symboles sataniques (croix à l’envers, chiffre 666, pentagramme).

Dans la nuit du 29 au 30 janvier, la chapelle Saint-Guen, à Saint-Tugdual, près de Pontivy (Morbihan), construite en 1540 et classée monument historique, avait été entièrement détruite par un incendie d’origine criminelle.

La semaine précédente, 63 tombes avaient été profanées dans un petit cimetière à Saint-Thurien (Finistère).

Les autres actes concernent une église de Lanvénégen (Morbihan), un calvaire de Rosporden (Finistère), et une chapelle à Guiscriff (Morbihan).

Une cellule d’enquête de douze gendarmes avait été créée pour élucider ces faits ayant provoqué une forte émotion en Bretagne.
   caz/jri/bw