Depuis près d’un demi-siècle, la secte scientologue se cache derrière des centaines de façades et se fait aider par des groupes qu’elle abandonne ensuite. Parlons du cas du CICNS.

Désaccord avec la façade prosectaire « CICNS »

Le titre chosi par le CICNS pour attaquer la décision de nos députés de créer une 3e commission d’étude des sectes inclut un premier trucage : ces « minorités » sont très peu spirituelles.

La scientologie, par exemple, ne cesse de réclamer plus d’argent à ses membres et à en demander aux gouvernements en se cachant derrière des façades comme « Applied Scholastics ».

D’autres sectes pratiquent une charlatanerie médicale, d’autres profitent sexuellement des adeptes … etc.

Le CICNS proteste ensuite nommément contre les députés ( entre autres Philippe Vuilque, George Fenech, Jean-Pierre Brard & Martine David) qui ont obtenu la création d’un 3e commission de l’assemblée nationale destinée à mettre un frein aux ardeurs des sectaires face à l’enfance.

Cette commission a été obtenue à l’unanimité… comme presque à chaque fois que les députés ont eu à se prononcer dans les affaires de sectes; toutefois, le CICNS essaie de faire accroire qu’il n’y avait que fort peu de députés pour voter cette création – mais il omet de rappeler au public que les députés absents votent tout à faitr régulièrement par procuration : il est rarissime que tous les députés soient présents au même moment dans l’hémicycle.

Ensuite, conformément aux méthodes scientologues, le CICNS s’en prend nommément aux élus les plus en vue dans la lutte contre les mouvements sectaires. On notera qu’il se retranche alors derrière ce qu’il prétend être l’opinion des universitaires en faveur des sectes.

Si c’était vrai, pourquoi donc rencontre-t-on de moins en moins d’universitaires prèts à entamer pareille défense ? C’est sans doute qu’après les premiers textes publiés par les apologistes de ces mouvements, les faits ont démontré qu’ils n’étaient guère innocents des faits qu’on leur reprochait.

Voir pour preuve leurs démélés judiciaires : www.antisectes.net/index-law.htm

Le CICNS reproche ensuite aux députés de vouloir publier les faits. Nous serions assez curieux que tous les membres du CICNS, qu’ils soient ou non scientologues, se présentent au QG mondial de la secte (Hemet, Californie), et demandent à consulter le cœur informatique secret « INCOMM » du mouvement, ou ses archives.

On peut parier à 1000 contre un que la secte refuserait, et que si elle acceptait, les gens du CICNS cesseraient dès lors de croire en la scientologie ou de l’aider.

Roger Gonnet