Le Président du tribunal a constaté l’irrecevabilité des poursuites engagées contre l’’Eglise de Scientologie de Belgique, estimant que le dossier du parquet n’était pas suffisamment étoffé.
Compte tenu du fait que le Président ne considère pas avoir reçu les outils pour juger il n’a pas été possible de se prononcer sur la recevabilité de la présentation du procureur fédéral. Il n’y donc eu aucune décision concernant si oui ou non l’Eglise belge de Scientologie est une organisation criminelle.
En France cette même organisation a été jugée pour les mêmes faits – fraude, pratique illégale de la médecine, violation de la vie privée, extorsion.
La FECRIS regroupe une cinquantaine d’associations de défense des victimes des organisations sectaires qui témoignent régulièrement des maltraitances et dommages subis par les agissements de telles organisations. Or, à Bruxelles, pas de partie civile, pas un seul témoignage, les victimes s’étant retirées après avoir été remboursées ou dédommagées.
Il est donc permis de dire que le procès de Bruxelles a été biaisé, que le jugement n’a pas porté sur le fond et que, s’il n’y a pas appel ce procès n’aura rien changé