Dans son rapport rendu public le 8 mars 2006, le Rapporteur Spécial de la Commission des droits de l’Homme sur la Liberté de religion ou de conviction à l’ONU annonce qu’ « elle continuera de surveiller étroitement » les activités de la MIVILUDES, en ce qui concerne de possibles atteintes au droit à la liberté de conscience et de religion. « Nous accueillons avec satisfaction cette mesure du Rapporteur Spécial de l’ONU » a déclaré Paul Vinel, président de CAP LC.

Depuis la création de CAPLC, notre association a reçu de nombreux témoignages de personnes dont la vie privée, familiale ou professionnelle a été totalement brisée. Un climat de haine entretenu par certaines associations de lutte contre les nouveaux mouvements religieux, a abouti à plusieurs reprises à des drames. Rappelons par exemple l’affaire du docteur Jullien qui s’est suicidé après qu’une de ces associations l’ai accusé de pratiques sectaires, et que ces rumeurs furent propagées par certains média. La responsable cette association déclara ensuite publiquement qu’ « elle regrettait ».

La France, après avoir été l’objet des critiques du département d’Etat américain, est maintenant montrée du doigt par le Rapporteur Spécial de la Commission des droits de l’Homme sur la Liberté de religion ou de conviction à l’ONU, madame Asma Jahangir, originaire du Pakistan, qui critique la France qui ne respecte pas selon elle les droits de ses nouveaux mouvements religieux. « Nous serons donc vigilants et informeront l’ONU sans délai pour toute acte discriminatoire dont seront victimes les minorités spirituelles en France. » a conclu Paul Vinel.

Les conclusions du Rapporteur contiennent des déclarations sans ambiguïté sur la façon dont la liberté de religion et de croyance a été mise en cause en France, particulièrement vis-à-vis des enfants : Ci-dessous quelques extraits du rapport de l’ONU : « La stigmatisation des membres [de groupes religieux] a conduit à certaines formes de discrimination, en particulier vis-à-vis des enfants » «La politique du gouvernement peut avoir contribué à un climat de suspicion généralisée et d’intolérance vis-à-vis de ces communautés .» « La politique et les mesures qui ont été adoptées par les autorités françaises ont créé des situations où le droit à la liberté de religion ou de croyance des membres de ces groupes a été limité sans raison ».