En enlevant ses propres enfants en 2001 pour les soustraire à l’influence de leur père, membre de l’Eglise Internationale du Christ, Nathalie Gettliffe a certainement pensé agir en conformité avec « l’esprit inquisiteur officiel franco-français ».

Elle est ainsi une véritable victime des pourfendeurs des groupes religieux minoritaires en France, qui après lui avoir donné bonne conscience pour commettre cet enlèvement, se gardent bien maintenant de venir à son secours pour la faire sortir des prisons canadiennes !!

Si l’enlèvement de ses enfants avait eu lieu en France, il est fort probable que le climat national d’extrême hostilité envers les minorités religieuses et spirituelles aurait permis de classer l’affaire.

Dans les années 80, plusieurs membres de ces mouvements furent kidnappés par des membres de leur famille, avec le soutien d’associations de lutte contre les minorités de convictions.

Aucune condamnation ne fut jamais prononcée. Ces opérations de « kidnapping familial » étaient alors qualifiées de « deprogramming » car elles comprenaient une ré-éducation pour extraire les pensées « déviantes » du membre de la famille ayant appartenu à l’une de ces religions.

Cet esprit d’inquisition est-il alimenté par des instances publiques ? A la lecture du dernier rapport de la MIVILUDES on peut se poser la question : existe-t-il en France de bonnes et de mauvaises croyances ?

En effet, pour son analyse de la situation des mouvements religieux et spirituels en France, la MIVILUDES s’appuie sur des informations recueillies auprès de l’UNADFI : une association quasi publique, financée à 95 % par l’Etat.

Pourtant l’UNADFI, bien que tenue au respect de la laïcité du fait de son financement gouvernemental, attribue un « label » à certaines croyances et considère que d’autres sont inacceptables dans notre République.

Elle a pour cela constitué une commission d’analyse des doctrines appelée « commission des doctrines » qui « a pour but de s’interroger sur les mythes fondateurs ».

Il s’agit là d’une totale violation de la laïcité qui pourrait conduire certaines personnes de bonne foi à commettre des actes répréhensibles par la loi. Se fondant sur le climat français de haine contre les minorités religieuses, ces personnes, véritables victimes de l’esprit d’inquisition, pensent que la fin justifie les moyens.

Nous demandons l’arrêt de tout financement publique aux associations qui, contribuent à lister les « bonnes » et les « mauvaises » religions en France.