Notre enquête sur les vaccins, telle que nous l’avons présentée le 25 juillet, a pour objectif de réunir des éléments d’information et de connaissance pour permettre à chacun de se faire une idée plus complète sur la problématique de la vaccination.

Beaucoup de questions en effet se posent à ce sujet, notamment celle de la liberté thérapeutique (est-elle socialement admissible ou non ?). Les réponses ne sont pas évidentes.

En tout état de cause, si l’on veut obliger la population à se faire vacciner, il faut impérativement lui apporter la preuve que les vaccins sont efficaces, utiles et inoffensifs (ou préciser le rapport risques/bénéfices). La transparence est le seul moyen de parvenir à emporter l’adhésion du plus grand nombre.

Notre enquête cherche à apporter un peu de lumière sur cette question. Rappelons que chaque argument doit être accompagné de faits, de chiffres ou de références précises que nous vous invitons à nous apporter pour chacun de ces points :

1 – Les vaccins sont-ils vraiment efficaces et utiles ? La question peut paraître iconoclaste. Si on veut pouvoir répondre oui, elle doit quand même être posée puisque des accidents ont eu lieu, que des vaccins hier vitaux sont aujourd’hui abandonnés (BCG), que d’autres méthodes de prévention sont proposées et que même l’invention de Pasteur a été contestée par d’autres scientifiques (des illuminés, des charlatans ?). De même, si les vaccins sont efficaces, pourquoi la plupart des autres pays européens n’obligent-ils pas leurs ressortissants à se faire vacciner ? En quoi la France serait-elle plus dans le vrai que les autres pays ?

2 – Les vaccins ont-ils réellement éradiqué des maladies ? Toutes ont-elles ont disparu ? Sinon, lesquelles ? (la poliomyélite oui ? la variole non ?… Depuis que l’assurance maladie prend en charge à 100 % le vaccin contre la grippe chez des personnes ciblées, la mortalité liée à cette maladie aurait fortement chuté…) Dans quel pays, à quelle époque ? Quelles preuves en avons-nous ? (quelles études scientifiques, épidémiologiques ?)

3 – Le vaccin est-il efficace seulement si tout le monde est vacciné ? Un des grands arguments des partisans de l’obligation vaccinale est la nécessité d’éviter que demeurent des poches de personnes non vaccinées car elles fragiliseraient la communauté dans son ensemble. Alors, pourquoi ne pas obliger tous les touristes arrivant en France à se faire vacciner ? Pourquoi proposer de ne plus vacciner, par exemple, que les groupes de personnes à risque ?

4 – Des maladies disparaissent-elles dans des pays où personne n’est vacciné ? Comment déterminer avec certitude que c’est bien tel ou tel vaccin qui est à l’origine de la disparition d’une maladie ?

5 – L’obligation vaccinale en France remonte à l’après-Seconde Guerre mondiale. Sur quelles études se basaient-elles pour avoir ainsi conduit à l’obligation généralisée ? Cinquante ans plus tard, les conditions ont beaucoup changé. Les mêmes obligations sont-elles aussi justifiées aujourd’hui ? Quelles études récentes apportent la preuve d’une telle nécessité ?

6 – Le recensement des accidents iatrogènes (pharmacovigilance) est-il bien organisé en France ? Les accidents postvaccinaux sont-ils tous répertoriés ? Le sont-ils correctement ? Les études faites avant le lancement sur le marché d’un nouveau vaccin sont-elles suffisantes ? Les pouvoirs publics ont-ils les moyens d’étudier la validité des données transmises par les laboratoires ?

7 – En France, trois vaccins sont désormais obligatoires : diphtérie, tétanos, poliomyélite. Chacun de ces vaccins est-il réellement efficace ? (Références, études, et pas seulement des études en laboratoire ?)

8 – Chacun de ces vaccins est-il ou non dangereux ? (Y a-t-il des effets secondaires ?) Comment sont testés ces effets ? Le sont-ils sur le long terme ? Les dangers éventuels résident-ils dans l’action des protéines injectées ou dans celle des adjuvants (mercure, aluminium) qui accompagnent le vaccin ? Comment et par qui est calculé le rapport entre les risques et le bénéfice ?

9 – Le système immunitaire du bébé n’est pas achevé à sa naissance. Quels sont les effets du vaccin sur son développement et sur sa qualité future ? Est-il vrai ou faux que la vaccination peut affaiblir les défenses immunitaires ? Qu’elle peut modifier le capital génétique des gamètes ? Qu’il pourrait y avoir un lien entre vaccins et affections neurovégétatives ?

10 – Les vaccins non obligatoires (rougeole, coqueluche, zona, hépatite, choléra, grippe, méningite…) sont-ils également efficaces et/ou dangereux ?

11 – Les intérêts sanitaires et les intérêts financiers sont-ils bien séparés ? Quels sont les liens entre les laboratoires pharmaceutiques et la conduite de la politique de santé dans le domaine de la vaccination ? Y a-t-il des tiers compétents permettant de juger en toute indépendance ?

12 – Un argument des partisans de la vaccination obligatoire est que les sectes refuseraient ces actes administrativo-médicaux que sont les vaccins. Et que, donc, l’insoumission vaccinale serait l’indice d’une appartenance sectaire. Existe-t-il des études permettant d’affirmer cela ? (Si oui, lesquelles ? Par qui ont-elles été menées ? Quand ?) Les sectes refusent-elles effectivement les vaccinations ? Si oui, quelles sectes ?

13 – Maintenant tout refus de vaccin obligatoire est passible de six mois de prison et de 3 750 € d’amende (une sévérisation à laquelle le gouvernement était opposé). Cette volonté de répression est-elle totalement justifiée ? Qu’en est-il de la “négligence” vaccinale ? Est-elle aussi punie que le refus affirmé ? Comment distinguer les deux ?

14 – Cette criminalisation de l’insoumission vaccinale (qui touche quand même les libertés fondamentales) n’a pas fait l’objet d’un large débat public. Or, si les vaccins sont réellement utiles, un tel débat permettrait de le faire comprendre et mieux admettre. Pourquoi ne donne-t-on pratiquement jamais la parole aux associations qui militent depuis des années pour une évolution dans ce domaine ?

15 – Si on trouve un vaccin contre la grippe aviaire, ne serait-il pas irresponsable de refuser de se faire vacciner ? Y aurait-il d’autres moyens (notamment préventifs) de lutter contre une épidémie de grippe aviaire ?

16 – Virus et microbes hantent constamment nos organismes. Certaines approches proposent de raisonner en termes de terrain plutôt qu’en termes d’agresseurs « venus d’ailleurs ». Est-il possible (souhaitable) de mener une réflexion sur le fonctionnement et l’intérêt de la vaccination en la comparant avec d’autres paradigmes ? Notre modèle scientifique doit-il (peut-il) évoluer ?