Suite au dossier de juin-juillet 2005, une plainte bien amusante contre une juge d’instruction parisienne, Sophie Clément, pour corruption. Le tout suivi d’une récusation. Les temps sont venus de dénoncer clairement et publiquement les faits de corruption judiciaire et d’utilisation des institutions de la République par des organisations occultes au service du maintien des privilèges que s’octroient leurs membres. CC, 15 avril 2006.

 Monsieur le Procureur de la République
Tribunal de Grande Instance de Paris
4 bd du Palais
75001 PARIS

LRAR – Copie à :
M. le Procureur Général,
M. le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux
CEDH

Boulogne-Billancourt, le 22 février 2006

Objet : plainte pour corruption à l’encontre d’un magistrat

Monsieur le Procureur,

J’ai l’honneur de porter plainte devant vous, pour les faits décrits ci-dessous et à l’encontre de l’auteur désigné. Je vous prie en conséquence de bien vouloir y donner les suites légales qui s’imposent.

Je porte cette plainte en tant que personne physique et en tant que représentant de l’association (parti politique) Politique de Vie, dont je suis le Président.

Cette plainte est déposée à l’encontre de Madame Sophie Clément, Vice-Présidente chargée de l’Instruction au TGI de Paris, 4 bd du Palais, 75001 Paris.

Les faits exposés ci-dessous violent de façon manifeste et incontestable l’article 432-11 du Code Pénal et peuvent être qualifiés de : trafic d’influence, corruption de magistrat, discrimination.

Les faits ont été partiellement commis et entièrement démontrés le 24 janvier 2006 dans le bureau de Madame Sophie Clément, entre 11 h et 12 h, en présence de sa greffière et la mienne.

Le contexte des faits : suite à une série d’articles parus sur le site Internet www.politiquedevie.net entre juin et juillet 2005 et une plainte de Mme Hidalgo Anne, Maire-adjointe de Paris, un réquisitoire de M. le Procureur de la République était transmis à Mme Sophie Clément, pour instruction. Celle-ci me convoquait pour le 24 janvier 2006.

Je constate que l’entretien avec Mme Clément s’est déroulé en violation des règles de la procédure d’instruction.

En effet, les questions et les reformulations interprétatives de Mme Sophie Clément ont exclusivement consisté en une instruction à charge parfaitement manifeste et incontestable.

Il est apparu au fil des échanges que la décision de mise en examen était déjà prise avant même que je sois entendu.

Mme Sophie Clément a obstinément refusé de m’entendre dans mes explications autres que ce qu’elle avait préalablement décidé que je devrais déclarer. Elle a refusé de façon parfaitement claire d’enregistrer certaines de mes déclarations, ne conservant arbitrairement de mes propos que les phrases ou éléments de phrases qui pouvaient justifier sa décision a priori et totalement arbitraire de mise en examen.

Il s’avère en effet que strictement aucun fait de quelque nature que ce soit ne justifie dans ce dossier quelque mise en examen que ce soit, l’intégralité du fond du dossier en cause étant issu d’une série de délits commis par différents représentants de l’État, n’ayant moi-même strictement aucune once de début de délit que ce soit à me reprocher.

Il est apparu que Mme Sophie Clément avait parfaite conscience de l’absence de tout fondement à sa mise en examen et c’est bien pour cette raison qu’elle a tout fait ce que son cerveau lui permettait pour distordre les informations que je lui exposai, pour omettre certaines informations et enfin pour rendre les faits les plus confus possibles.

Face à la mauvaise foi de Mme Sophie Clément, qui avait fait enregistrer par sa greffière des propos que je ne pouvais en aucun cas valider, ne les ayant pas tenus tels, j’ai été conduit à refuser de signer quoi que ce soit et à quitter le bureau de Mme Sophie Clément.

Alors que j’ai déjà été mis en examen à plusieurs reprises pour des affaires similaires de presse dans des conditions parfaitement acceptables car conformes au droit, j’ai assisté ce jour-là à une opération parfaitement volontaire de manipulation de l’information, aux fins de justifier une décision arbitraire et purement discriminatoire.

Cette opération de manipulation a été mise en œuvre par un juge d’instruction totalement sous influence d’une des deux parties concernées au dossier, à savoir les réseaux en nébuleuse liés à des sociétés occultes se réclamant de la franc-maçonnerie et qui consacrent leurs activités depuis près de 20 ans à la « chasse aux sectes », c’est à dire à des pratiques délictuelles et violentes de discrimination ethnico-religieuses pour lesquelles la France a déjà été condamnée plusieurs fois devant la CEDH.

Les comportements verbaux et micro-comportements non-verbaux (gestes, mimiques, port de la tête, mouvements des lèvres et de la bouche, ton, volume, vitesse et hauteur de la voix etc) de Mme Sophie Clément, ainsi que sa stratégie cognitivo-comportementale de traitement de l’information et de la conduite de l’entretien d’instruction démontrent de façon incontestable la volonté de ne pas instruire à décharge autant qu’à charge, comme la loi l’y oblige et de mettre en œuvre un processus visant à aboutir à une issue connue d’avance.
Il est aisé de démontrer à ce jour – et de notoriété publique – que Mme Anne Hidalgo, partie au dossier, est membre d’un parti politique dirigé par des membres de sociétés occultes se réclamant de la franc-maçonnerie.

De même, il est de notoriété publique que de très nombreux membres de ces sociétés occultes utilisent les institutions démocratiques de l’État Français à leurs fins personnelles.

De même, il est de notoriété publique que ces réseaux d’influence opèrent jusque dans la magistrature, réputée « indépendante », pour exercer de façon quasi-permanente actes d’influence, pressions, menaces, dons, avantages etc, conduisant de fait à des pratiques habituellement désignées sous le terme de « corruption » et qui, en tout état de cause, sont des violations majeures du droit qui tombent sous le coup de l’article 432-11 du Code pénal.

De même, il est de notoriété publique que les réseaux de « chasseurs de sectes » dont Mme Hidalgo est partie prenante, sont aussi ceux qui, depuis 1996, ont agi avec vigueur pour protéger les assassins toujours vivants de l’Ordre du Temple Solaire et cacher à l’opinion publique la vérité sur ce crime d’État qui a fait 74 morts.
Mme Sophie Clément, le 24 janvier 2006, a développé une attitude et mis en œuvre des comportements observables qui constituent la preuve de son appartenance à ces réseaux d’influence ou, pour le moins, la preuve de sa dépendance effective à l’égard de ces réseaux. Si Mme Sophie Clément accepte de ne pas remplir honnêtement et conformément au droit sa fonction de magistrate, pour commettre des actes qui bénéficient directement à une partie, c’est qu’elle y trouve un bénéfice. Lequel, nous l’ignorons – ce sera à vous de l’établir – mais bénéfice indiscutable il y a : l’article 432-11 s’appliquera donc.

Sauf à penser, bien entendu, que le niveau intellectuel de Mme Sophie Clément ne lui permet pas d’échapper à la pression de conformité, dont on sait bien par ailleurs qu’elle peut conduire le plus doux des hommes à devenir acteur de génocide pour peu qu’une autorité le lui en donne l’ordre.

Mme Sophie Clément serait-elle simplement elle-même victime de cette pression de conformité que cela ne changerait rien à l’affaire : le fait d’être corrompu sans le savoir consciemment ne change pas les faits ; tout au plus pourrait-on conclure à son irresponsabilité.

Mais que pensez alors d’une instruction qui serait conduite par un juge irresponsable incapable d’échapper à la pression de conformité pour remplir un rôle d’instruction à charge et à décharge ?

L’auteur des faits est clairement identifiable. Les faits sont clairs. Nul n’ignore ni ne nie que la corruption des fonctionnaires des États démocratiques ou non est un délit majeur dont la commission nuit à la société toute entière. Nul n’ignore que la France n’est malheureusement pas très bien notée quant aux affaires de corruption, comparativement aux autres pays européens.

Il vous appartient donc, M. le Procureur de la République, d’assumer vos responsabilités.

Pour vous y aider, je vous invite à prendre très attentivement connaissance des documents ci-joints ; je suis certain que leur lecture saura vous intéresser.

Je vous informe en outre que la présente plainte sert de base à une requête en récusation déposée ce même jour auprès de M. le Premier Président de la Cour d’Appel de Paris à l’encontre de Mme Sophie Clément.
Enfin, je vous précise que l’intégralité de la présente et des pièces jointes, ainsi que la requête en récusation, seront publiés sur le site Internet déjà cité dans les prochains jours.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur, en l’assurance de ma parfaite considération et de ma profonde compassion.

Christian Cotten

psychosociologue, psychothérapeute,

Pièce jointe : témoignage de Christian Cotten, 21 février 2006, devant le Tribunal Correctionnel de Grenoble (audience reportée sine die suite à la récusation du Président du Tribunal par lui-même…) et document joint.

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