PARIS, 14 mars 2005 (AFP) – Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a
constaté lundi la prescription des faits reprochés à un ami d’enfance du gourou
de la secte des raëliens, Claude Vorhilon alias Raël, que ce dernier poursuivait
pour avoir remis en cause la sincérité de ses convictions.
Le différend entre les deux hommes portait sur les propos tenus par l’ami
d’enfance du gourou, Roland Chevaleyre, restaurateur à Ambert (Puy-de-Dôme),
lors d’une émission de M6 intitulée "sectes, escrocs et manipulateurs" et
diffusée le 10 avril 2001.
Ce dernier rapportait une conversation qu’il avait eu avec Raël quatre ans
auparavant et au cours de laquelle le leader du mouvement sectaire lui aurait
avoué avoir menti sur les convictions qu’il professe depuis 25 ans.
L’émission de M6 avait ensuite été diffusée sur un site internet spécialisé
dans la lutte anti-sectes et dont l’éditeur, Xavier Martin-Dupont, était
également poursuivi devant le TGI.
"C’est à bon droit que M. Martin-Dupont soutient, que lors du premier acte
de poursuite (…) les propos litigieux avaient été mis en ligne pour la
première fois plus de trois mois (durée de la prescription en matière de presse,
ndlr) auparavant, de telle sorte que l’action doit être déclarée prescrite",
explique le jugement rendu par la 17e chambre du TGI.