Un dispositif de surveillance permanente avait été mis en place par le gouvernement allemand. La prétendue "église" de scientologie fidèle à sa stratégie a préféré renoncer aux affrontements avec les pouvoirs publics et attendre son heure. Le prosélytisme scientologue ne va pas manquer de se développer maintenant que la voie est libre!
BERLIN, 27 avr 2005 (AFP) – La Cour administrative d’appel de Sarre
(sud-ouest de l’Allemagne) a ordonné mercredi la fin de la surveillance
des adeptes de l’Eglise de scientologie dans cette région par les
services de renseignements intérieurs. Dans son jugement, la Cour, basée
à Sarrelouis, a estimé que cette surveillance, qui durait depuis sept
ans, n’avait "apporté aucun résultat justifiant la poursuite de cette
surveillance". L’Eglise de scientologie, estimée à moins d’une vingtaine
de membres en Sarre, avait déposé un recours contre une décision de
première instance de 2001 qui avait permis la poursuite de sa
surveillance par la police. Le jugement de la Cour administrative
d’appel de Sarrelouis est "un pas important" pour la reconnaissance de
l’Eglise de scientologie au niveau fédéral, a estimé sa porte-parole
Sabine Weber. En novembre dernier, le tribunal administratif de Cologne
(ouest) avait rejeté un recours des scientologues qui demandaient la fin
de la surveillance de ses activités. Selon le tribunal, des "indices
concrets" montraient que certaines des activités des scientologues sont
dirigées "contre les fondements même de la démocratie" et des droits de
l’Homme. Les autorités allemandes avaient décidé en 1997 de placer sous
observation l’Eglise de scientologie, qui compte entre 5.000 et 6.000
membres en Allemagne selon les autorités, et 30.000 selon elle. Fondée
en 1954 aux Etats-Unis, la scientologie, classée comme une secte en
France, s’est implantée en Allemagne en 1970. Pour les services de
renseignement intérieurs, le mouvement influence ses membres dans un
esprit "hostile à la Constitution" allemande, sur la base des écrits du
fondateur de la Scientologie, Ron Hubbard, mort en 1986. cyj/jlv/ai eaf
271825 AVR 05
(sud-ouest de l’Allemagne) a ordonné mercredi la fin de la surveillance
des adeptes de l’Eglise de scientologie dans cette région par les
services de renseignements intérieurs. Dans son jugement, la Cour, basée
à Sarrelouis, a estimé que cette surveillance, qui durait depuis sept
ans, n’avait "apporté aucun résultat justifiant la poursuite de cette
surveillance". L’Eglise de scientologie, estimée à moins d’une vingtaine
de membres en Sarre, avait déposé un recours contre une décision de
première instance de 2001 qui avait permis la poursuite de sa
surveillance par la police. Le jugement de la Cour administrative
d’appel de Sarrelouis est "un pas important" pour la reconnaissance de
l’Eglise de scientologie au niveau fédéral, a estimé sa porte-parole
Sabine Weber. En novembre dernier, le tribunal administratif de Cologne
(ouest) avait rejeté un recours des scientologues qui demandaient la fin
de la surveillance de ses activités. Selon le tribunal, des "indices
concrets" montraient que certaines des activités des scientologues sont
dirigées "contre les fondements même de la démocratie" et des droits de
l’Homme. Les autorités allemandes avaient décidé en 1997 de placer sous
observation l’Eglise de scientologie, qui compte entre 5.000 et 6.000
membres en Allemagne selon les autorités, et 30.000 selon elle. Fondée
en 1954 aux Etats-Unis, la scientologie, classée comme une secte en
France, s’est implantée en Allemagne en 1970. Pour les services de
renseignement intérieurs, le mouvement influence ses membres dans un
esprit "hostile à la Constitution" allemande, sur la base des écrits du
fondateur de la Scientologie, Ron Hubbard, mort en 1986. cyj/jlv/ai eaf
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