Le 19 mai 2005, le professeur coréen Hwang annonçait avoir cloné un embryon humain dont il avait extrait une lignée de cellules souches embryonnaires. Peu de temps après, il se découvrait progressivement que ce succès  – il devait valoir à l’auteur le prix Nobel – n’était qu’une escroquerie. Il rejoignait dans la supercherie les Raël, Zavros, et autres Antinori, qui s’étaient vanté d’un tel succès.

Or à peine la supercherie découverte, les acharnés idéologiques du clonage comme le Dr Pechanski (chargé de recherche pour le Généthon financé par le Téléthon) déclaraient que la partie n’était que remise. Et même, une proposition de plus était déposée sur le bureau de l’Assemblée Nationale par le Pr Bardet, député UMP, demandant la légalisation du clonage embryonnaire aux fins de recherches. Le but étant de créer des embryons dont les cellules souches auraient servi de pièces de rechange aux organismes humains.

Cependant, le Quotidien du médecin du 28 mars 2006 annonce que des cellules souches ayant des capacités équivalentes se trouvent dans le testicule. Alors pourquoi vouloir créer des embryons pour en prélever des cellules souches alors que par simple biopsie de testicule, il est possible d’obtenir des cellules du même potentiel?

Pourquoi tuer des embryons alors que les possibilités de recherche se trouvent à portée de main? Pourquoi la revue Nature qui révèle l’information a-t-elle besoin de préciser qu’elle "lève l’embargo" sur cette information? Qu’y a-t-il donc à cacher sinon l’acharnement idéologique d’un certain nombre de chercheurs qui font de la vie humaine un simple matériau d’expérimentation?
Source : Acimed/CPDH