La police britannique, en collaboration avec les services sociaux, a lancé une enquête sur les exactions commises sur des enfants au sein de certaines sectes et églises "africaines" en Angleterre. Accusés de sorcellerie, de nombreux enfants sont en effet torturés et sacrifiés lors des rituels d’exorcisme et autres pratiques sataniques.
Baptisé "projet violet", cette vaste opération a par ailleurs mis à nu une autre affaire : celle du trafic d’enfants noirs africains en Angleterre. Les résultats de l’enquête devraient donc permettre, dans
les tous prochains mois, à l’opinion d’en savoir un peu plus.
La présence accrue de la police, sur le terrain, a pour objectif de prévenir les actes barbares dont sont victimes des jeunes enfants innocents d’après les responsables des services sociaux.
Grâce aux nombreux témoignages receuillis par les enquêteurs, on note une baisse substancielle des cas de décès en 2004. Le commissaire de police, Christ Bourlet, chef du département en charge des questions criminelles, avoue que son service < est encore loin de se faire une idée sur l’ampleur du problème> parce que, explique-t-il : < nous n’avons pas encore reçu des temoignages accompagnés des preuves palpables, mais toujours est-il que nous avons déjà eu à ramasser des
restes humains dans des sacs poubelle en ville…>
La presse, il convient de le noter en passant, réserve une large place à la "promotion de cette activité" avec des pleines pages d’annonces publicitaires, par lesquelles des marabouts offrent toutes sortes de prestations. Et que The Voice, le plus grand journal de la communaute noire de Londres, joue le rôle relais de cette vaste campagne.
A travers ces annonces, ces marabouts affirment guérir toutes sortes de maladies. Santé, bonheur, réussite, mariage, amour, succés au travail et en amour, voyages, loto, et autres sont les autres secteurs dans lesquels ils excellent. En plus de cela, on peut même trouver des enregistrements vidéo des séances de délivrance et exorcisme. Ces supports sont disponibles dans les rayons des boutiques des quartiers à très forte population noire africaine. On peut y voir des séances au cours desquelles les fidèles d’une église sont entrain de chasser le démon qui aurait pris possession du corps d’un jeune enfant.
L’église fondamentaliste, majoritairement sous conduite nigerianne est particulièrement mise en cause dans cette affaire de maltraitance d’enfants.
Pour la seule année 2002, a-t-on apprios des sources policières, pas moins de 300 enfants noirs ont été portés disparus à la sortie des classes sur une période de trois mois. Seuls deux d’entre eux ont été retrouvés après une série d’investigations. 

vendredi 5 août 2005 Charles Atangana(AEM) London UK