En France, depuis de longues années, des groupes de pression agitent, pour défendre la cause des sectes. Dès la publication du rapport parlementaire de 1995 "les sectes en France",  l’association "omnium des libertés" avait organisé toute une agitation. En vain d’ailleurs et même si récemment monsieur Raffarin a voulu leur donner satisfaction avant de quitter ses fonctions de premier ministre  a, par circulaire, donné satisfaction aux sectes en voulant faire disparaître le rapport parlementaire qui demeurera cependant une référence, dans l’attente de sa nécessaire actualisation… (Monsieur Raffarin a-t-il voulu imiter monsieur Sarkozy qui n’hésite pas à s’afficher avec une figure emblématique de la secte "scientologie"?). La nébuleuse de défense des sectes ne regroupe en France qu’un nombre limité de personnes qui ont créé des associations aux appellations trompeuses: l’Omnium des liberté (déjà cité), C.A.P. (Coordination des associations et particuliers pour la liberté de conscience), politique de vie etc… En Belgique les sectes n’ont plus besoin de se dissimuler derrière des masques associatifs:

 
Monsieur Herman De Croo, Président de la Chambre des Représentants avait convié vendredi 2 septembre la presse sur le thème de "la Chambre condamnée".
 
En effet l’organisation sectaire néo-pentecôtiste d’origine brésilienne  "Eglise universelle du Royaume de Dieu" avait saisie la justice belge en considérant que le rapport parlementaire réalisé en 1997 de la chambre des représentants avait porté atteinte à son image. D’abord déclarée irrecevable par le tribunal de première instance la demande a été déclarée recevable par la cour d’appel de Bruxelles.
 
C’est la première fois qu’une telle assemblée, issue du suffrage universel, est ainsi condamnée. La Cour d’Appel n’a cependant pas remis en cause le travail de la commission d’enquête parlementaire. L’ Etat belge a déposé un pourvoi en cassation, le Président De Croo jugeant la situation très grave a déclaré "si l’arrêt de la Cour d’Appel était confirmé " cela pourrait signifier la fin de l’indépendance parlementaire"…