Près de 6.000 enfants ont pu reprendre l’école. Ce programme de relocalisation, lancé en novembre, a permis “à 5.913 enfants, dont 2.784 garçons et 3.129 filles” de reprendre les cours. Ainsi, une douzaine de classes ont été construites en matériaux définitifs notamment dans des camps des déplacés de l’ONU. Toutefois, la bonne exécution du plan est handicapée par “la persistance de l’insécurité” et “les déplacements continus” des populations de la région, déplore l’agence onusienne.

“Prendre en charge ces élèves dans les écoles les moins exposées”. Début novembre, les autorités du Niger et l’Unicef avaient annoncé que plus de 150 écoles accueillant plus de 12.600 élèves étaient fermées à cause des attaques des islamistes de Boko Haram dans la région de Diffa (sud-est), proche du Nigeria. La stratégie est de “prendre en charge ces élèves dans les écoles les moins exposées pour les mettre à l’abri des agressions de Boko Haram”, avait alors expliqué Brigi Rafini, le Premier ministre du Niger. Car la plupart des écoles fermées et désertées par les enseignants sont situées dans des localités proches du lac Tchad et sur les bords difficilement contrôlables de la Komadougou Yobé, une rivière qui marque la frontière entre le Niger et le Nigeria

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14h37, le 18 janvier 2016, modifié à 15h01, le 18 janvier 2016