Il papillonne d’un bout à l’autre de son bureau parisien, retourne des dossiers, entrouvre des placards et revient bredouille : « Elles sont chez moi. » Des lettres d’insultes, Gérald Bronner en reçoit des dizaines. Mais il les conserve religieusement comme objets de curiosité dans son appartement de Nancy.

Ceux qui le harcèlent sont adeptes de la théorie du complot, membres de sectes, extrémistes politiques ou religieux de tous horizons. Depuis la sortie du remarqué La Démocratie des crédules (PUF), le sociologue est devenu leur bête noire.

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Par Clément Pétreault

Publié le 03/01/2016 à 09:10 | Le Point