Le polémiste d’extrême droite Alain Soral a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris à un an de prison ferme assorti d’un mandat d’arrêt, pour contestation de l’existence de la Shoah. Le Crif constate avec satisfaction que les mesures judiciaires prises à l’encontre d’Alain Soral sont à la hauteur de la gravité de ses actes.
Concernant Alain Soral, déjà condamné à plusieurs reprises, notamment pour provocation à la haine raciale, le tribunal est allé au-delà des réquisitions du parquet. En effet, lors de l’audience, le 5 mars, l’accusation avait demandé six mois ferme contre lui, et 15.000 euros d’amende contre son avocat.
Au delà de la peine d’un an de prison ferme, le tribunal correctionnel de Paris a également prononcé un mandat d’arrêt contre lui, confirmant que pour la première fois, Alain Soral ira bel et bien derrière les barreaux.
Alain Soral et Damien Viguier devront verser un euro symbolique de dommages et intérêts à quatre associations antiracistes parties civiles, ainsi que 1500 euros au titre des frais de justice, solidairement, à chacune d’entre elles. (Source : Le Figaro)
Pour Sacha Ghozlan, Président de l’UEJF – association partie civile dans cette affaire, « Cette condamnation est une victoire importante contre le prêcheur de haine antisémite et négationniste Alain Soral. En effet, malgré les nombreuses amendes auxquelles il a été condamné, il n’a jamais cessé de propager la haine. Sa place est donc en prison” (Source : UEJF)
Selon Marc Knobel, Président de J’accuse, – également association partie civile dans cette affaire, « cette condamnation rappelle à juste titre que l’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit condamnable et condamné par la loi. »