La secte Qadianiya, également connue sous le nom d’Ahmadiyya, est l’une des «ramifications du colonialisme occidental et des services de renseignements étrangers, chargée d’espionner les pays arabo-musulmans», a affirmé l’Organisation internationale Khatm Ennouboua dans u communiqué cité par l’ APS.

«Cette secte tente de convaincre les sociétés où elle est implantée que l’Occident est une nécessité impérieuse et qu’il est dans leur intérêt de se soumettre à son hégémonie et d’exécuter ses desseins dont le plus pressant consiste à permettre à Israël de s’ériger en Etat ordinaire, partie intégrante du Proche-Orient», selon cette organisation.

Après avoir mis en garde contre le danger que représente la secte Qadianiya, implantée dans les pays du Maghreb arabe, l’organisation a rappelé que «les colonisateurs anglais étaient à l’origine de la création de la Qadianiya au début du XXe siècle», précisant que leurs visées expansionnistes coïncidaient avec les ambitions de la secte dont le fondateur Ahmed Mirza (1839-1908) qualifiait le colonialisme anglais de «fatalité» et appelait les musulmans à «en tirer avantage au lieu de faire de la résistance».

Il s’agirait d’une minorité apparue au Pakistan avant 1974 et qui «a tenté par tous les moyens de se faire passer pour une communauté religieuse après l’indépendance du pays», ajoute le communiqué, rappelant que le gouvernement pakistanais avait qualifié cette secte en 1973 de «minorité religieuse extrémiste» interdisant à ses membres de s’identifier aux musulmans ou de construire des mosquées.

«Démasquée, et après avoir manqué son travail de sape au Pakistan et dans les pays du Golfe, Qadianiya décide de changer de cap et se dirige vers l’ouest pour s’implanter dans des pays africains et arabes où elle reste inconnue», est-il encore écrit dans le communiqué.

«Qadianiya, dont le siège se trouve à Londres, tente de séduire les jeunes musulmans, notamment les étudiants qui ignorent l’existence de cette secte dangereuse et égarée qui exploite les évènements survenus en Tunisie, en Libye, en Egypte et au Soudan, pour diffuser son venin», conclut le communiqué.

L’inspecteur général du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, avait averti récemment sur les ondes de la Chaîne III de la radio, rappelle-t-on, que ces sectes «se démultiplient et se réorganisent».

Le ministère des Affaires religieuses doit prendre, a-t-il dit, ses précautions, parce que «toutes ces tendances ont leurs sources à l’étranger, dans des pays qui ne sont pas obligatoirement amis de l’Algérie». Ce responsable au ministère algérien des Affaires religieuses et des Wakfs a cité, à titre d’exemple, la secte Ahmadite, qui «a une interférence et une complicité avec des forces étrangères, notamment avec le sionisme international».

Source : “Le temps d’Algérie” le 27 mai 2013

par M. Abi