Le jeune homme, élevé dans la religion musulmane, est arrivé en 2007 au Royaume-Uni à l’âge de 16 ans après avoir fui l’Afghanistan, et a progressivement perdu la foi, selon la faculté de droit associée à la défense de son cas. Son permis à rester au Royaume-Uni expirait en 2013, mais ses défenseurs, une équipe d’étudiants en droit de l’université du Kent, dans le sud-est de l’Angleterre, supervisés par des avocats, ont fait valoir que s’il rentrait en Afghanistan, son pays d’origine, il risquait d’être condamné à mort pour « apostasie ».

La loi afghane prévoit expressément la peine de mort ou la perpétuité pour les apostats, même si l’Afghanistan, ces dernières années, n’a exécuté personne pour ce motif. « Nous avons fait valoir qu’un athée a le droit d’être protégé contre les persécutions de la même manière qu’un croyant », explique Claire Splawn, l’étudiante qui s’est occupée de son dossier.

Le ministère britannique de l’intérieur s’est refusé comme à l’accoutumée à « faire tout commentaire sur un cas individuel », mais a souligné que le Royaume-Uni pouvait« s’enorgueillir de sa tradition d’accorder l’asile à ceux qui en ont besoin ».

source : http://www.fait-religieux.com/monde/religions-1/2014/01/15/au-royaume-uni-l-atheisme-est-un-motif-d-asile-politique