Vous trouverez ci-dessous la dépêche AFP annonçant le décès de Bernard Lempert. Dépêche dont la conclusion laisse plus que perplexes ceux qui ont eu affaire à lui.

[http://www.psyvig.com/quetions_reponse_reponses.php?uid=2c125f6c1a3885bcc550effa057e88b2&debut_liste=0&ordre=Titre&id_dico=49->http://www.psyvig.com/quetions_reponse_reponses.php?uid=2c125f6c1a3885bcc550effa057e88b2&debut_liste=0&ordre=Titre&id_dico=49]

PARIS, 3 juin 2010 (AFP) – Le psychanalyste et philosophe Bernard Lempert est décédé le 29 mai à l’âge de 59 ans à Paris, a-t-on appris jeudi auprès de son entourage et de l’un de ses éditeurs (Seuil).

Bernard Lempert, normalien, avait choisi très tôt de se consacrer à la psychothérapie analytique. Il exerçait en cabinet libéral et donnait régulièrement des conférences, parallèlement à un travail d’écriture philosophique, notamment marqué par une réflexion novatrice sur l’interprétation des rêves.

Il s’était également investi comme formateur dans le domaine social et particulièrement dans la lutte contre les violences intrafamiliales.

Il avait développé sa réflexion dans plusieurs ouvrages, édités au Seuil et chez Bayard, parmi lesquels: “Désamour” (1994), “Critique de la Pensée Sacrificielle” (2000), “Le Retour de l’Intolérance” (2002) et “Le Tueur sur un Canapé Jaune” (2008).

Ce travail, “d’une très grande portée”, selon l’un de ses éditeurs, Jean-Luc Giribone (Seuil), s’inscrit dans une réflexion d’ensemble autour de grands thèmes: le pouvoir, les violences sacrificielles, la maltraitance, les rêves et leur interprétation.

Passionné par le travail de l’universitaire et anthropologue René Girard, il “fait partie, selon M. Giribone, de ces penseurs et auteurs inclassables, dont la pensée, d’une très grande richesse, se situe entre la psychanalyse et l’anthropologie”.

Solitaire et amoureux de la nature, Bernard Lempert, qui écrivait souvent bercé par le bruit des vagues, a aussi dû combattre, pendant des années, une campagne de calomnies l’accusant d’être responsable d’une secte. La justice lui avait finalement donné raison dans un arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence en septembre 2005.