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Mercredi 17 mars, le tribunal de police de Cambrai a estimé que la plainte du Père Samuel contre un Cambrésien n’était pas fondée.

Mercredi 17 mars, le tribunal de police de Cambrai a rendu sa décision concernant la plainte déposée par le Père Samuel et Mme D contre Alain D, pour injures et diffamations non publiques : nullité de la citation. C’est-à-dire que la juge a estimé la plainte non fondée.

Une semaine avant, mercredi 10 mars, une équipe d’une vingtaine de policiers surveille le tribunal, et le commissaire Orsini lui-même est sur place. Cela, dans l’éventualité d’une venue massive de partisans du père Samuel. Dans le hall du tribunal, les journalistes piétinent. Mais si une poignée du petit collectif de victimes du Père Samuel s’est déplacée, le religieux, lui, est absent. De même que l’autre requérante, Mme D. Ils sont représentés par Maître Squillaci, du barreau de Lille. En guise de soutien : deux ou trois fidèles du prêtre, dont l’un, caméscope à la main, filme toutes les interviewes réalisées par les journalistes « à titre personnel ».

{{« Jamais condamné »}}

À l’audience, Maître Squillaci ouvre les débats. Il parle d’une « lamentable affaire », décrit un couple fragilisé, parle de coups portés par le mari (Mme D, lors d’un entretien accordé à L’Observateur dans le cadre de l’article consacré à cette affaire le 25 février, avait parlé d’une « prise de judo »). Et explique que Mme D, ayant trouvé un certain réconfort au sein de l’église du père Samuel, « a essayé de brandir le rameau d’olivier et de mettre fin à la crise conjugale en proposant, via son avocat, une séparation à l’amiable ». Une proposition à laquelle M. D a répondu par une requête en divorce. « Mme D a été extrêmement choquée par les termes », assure Maître Squillaci. S’ensuit une longue plaidoirie pour prouver la respectabilité totale du Père Samuel et l’indécence des mots « secte » et « gourou » employés dans ladite lettre. Des « accusations ahurissantes, invraisemblables, du ressort de la calomnie ». Et de citer les bonnes oeuvres du religieux, qui « n’a jamais été condamné sur le territoire belge ».

18/03/2010