La situation est à la fois inquiétante et déplorable d’autant plus que dans cette course aveugle à l’inclination aux pratiques mystiques et obscènes, ce sont ceux qui sont supposés veiller à la protection de l’éthique, qui sont les maîtres sorciers.

De Ngaoundéré à Buea en passant par Dschang, Soa, Ngoa-Ekellé à Yaoundé, Bamenda, Maroua, le constat est le même les étudiants sont devenus des chairs à plume que l’on sacrifie que l’autel du savoir. Le chemin du succès passe inéluctablement par l’intégration volontaire ou forcée aux sectes ou aux clubs homosexuels qui recrutent sans condition. Comment en est-on arrivé à ce stade de la décrépitude morale et de la promotion anarchique de l’immoralité ?

Pour certains observateurs avertis, les réponses à ce questionnement sont diverses et tiennent du niveau de dégradation vertigineuse des mœurs dans notre société om la voie da la facilitée est prospectée par la majorité des citoyens qui veulent parvenir au bonheur. Le Cameroun est sous l’emprise du diable disait le défunt Monseigneur Jean Zoa au début des années 90 et ceux qui considéraient à l‘époque ces propos comme une critique politique visant les arcanes du pouvoir, ne peuvent plus dire le contraire en cette période où le bateau prend l’eau de toutes part.

Commerce du sexe et dépersonnalisation

Tout commence à se compliquer pour les étudiants lorsqu’ils franchissent le cap de la 3e année. Pointer le nez en master ou à la soutenance d’une thèse de doctorat devient une épreuve de fil de rasoir qui passe par le parrainage de certains vieux professeurs dont l’inamovibilité rime leur enracinement aux sectes. On leur dit par exemple que Platon était homosexuel et avait pour compagnon Dion et que contrairement à ce que préconise la conception homosexuelle de notre société, cette perversion est le chemin du réveil, de la conscience et de la connaissance du mystère.

Des véritables élucubrations qui sèment le doute dans les esprits fragiles des étudiants en quête de mieux êtres. Le commerce du sexe s’enracine dans les mini-cités qui poussent comme des champignons et qui appartiennent presque tous à la classe des prévaricateurs des caisses de l’Etat. Les mini-cités ressemblent aux quartiers de nos grandes villes reconnus comme des milieux où le commerce du sexe bat son plein et où l’on adroit au self-service.

Le Cameroun de demain, est petit à petit détruit par les aînés qui pratiquent la politique de la terre brûlée. Les dirigeants camerounais veulent installer le pays dans le régime du diable dans la durée, afin qu’il soit éternellement sous leur influence.

y-a-t-il encore un pilote dans ce Cargo, un capitaine dans ce bateau estampillé Cameroun ? Qui, pris par le Tsunami mystique veut disparaître dans les eaux tumultueuses d’un océan en furie ? Le silence des autorités gouvernementales est lourd de sens et de signification et même suspect pour de nombreux observateurs. Qui peut donc agir si l’Etat capitule devant la puissance des sectes ? Quel Cameroun voulons-nous pour nos enfants ? L’Echo de cette question se perd malheureusement dans le tumulte d’une société qui fait la promotion des vanités.

© Source : CAMER.be
relayé par L’ORPHELIN