«Les écoles illégales ne peuvent rester ouvertes», a déclaré M. Bolduc mercredi matin à son arrivée au conseil des ministres.

Le ministre de l’Éducation réagissait à un reportage diffusé par Radio-Canada signalant l’existence d’écoles de la secte Lev Tahor qui ne dispensent pas à leurs élèves les programmes d’enseignement primaire et secondaire prescrits par le ministère de l’Éducation.

«La ligne de base, c’est qu’un élève québécois doit recevoir les cours prévus par la Loi», a précisé Yves Bolduc.

Les écoles visées par le ministre se divisent en deux catégories. Il y a celles qui sont subventionnées par le ministère de l’Éducation et qui dérogent à la Loi sur l’instruction publique.

Le ministère procède alors par des avertissements et renouvelle les permis pour des périodes limitées (un an) sous condition qu’elles se conforment à la Loi. Puis il y a les écoles carrément illégales dont le ministère ignore l’existence.

Suivant les chiffres transmis par le ministère de l’Éducation, l’État subventionne cette année 16 écoles privées juives, quatre écoles musulmanes, trois écoles arméniennes et une école grecque. Il existe aussi cinq écoles privées musulmanes non subventionnées.

La Presse rapportait l’été dernier que le ministère de l’Éducation menaçait de fermer quatre écoles privées qui accueillaient 2000 enfants juifs hassidiques. On y rapportait la présence de professeurs sans formation et l’absence de laboratoires scientifiques et informatiques requis. La ministre de l’Éducation Marie Malavoy avait accepté de leur donner une nouvelle chance.

source : Canoë
par Régys Caron

le 30-04-2014

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2014/04/20140430-134611.html