«Le film Da Vinci Code, comme le roman de Dan Brown dont il est inspiré, émet plusieurs thèses fausses et des contre-vérités, malheureusement acceptées par une partie du public comme des révélations».
 
La FEF rappelle que :
 
–         Depuis 2000 ans, les croyants qui ont placé leur confiance en lui, affirment que le Christ était Dieu. Dans le même temps, d’autres, juifs, ariens, musulmans, témoins de Jéhovah lui refusent ce statut. Soutenir, comme le Da Vinci Code que le Christ a été divinisé par la manipulation des faits et des croyants n’est ni orignal ni nouveau.
 
–         Prétendre que les chrétiens eux-mêmes n’auraient pas cru, jusqu’en 325 à la divinité du Christ est une ineptie! En effet, les évangiles canoniques[1] datent du premier siècle. Ils affirment clairement la divinité du Christ en parfait accord avec les prophéties de l’Ancien Testament. Les témoignages des premiers pères de l’église sont unanimes[2], pour eux, Jésus était bien Dieu!
 
–         La fiabilité et la véracité des évangiles canoniques ne sont pas à mettre en doute. Les évangiles apocryphes, sont bien plus récents, les plus anciens d’entre eux ne sont apparus que dans la première moitié du 2e siècle. À la lecture ceux-ci se révèlent très différents. Ils brodent sur ce que les évangiles canoniques ne disent pas, ajoutent du merveilleux, rejettent la véritable humanité du Christ, mettent l’accent sur des doctrines étrangères à l’enseignement du Christ, enseignent l’ascétisme, etc.
 
–         Les autres arguments du film reposent sur d’anciennes théories ésotériques bien connues. Auxquelles s’ajoutent le dangereux mélange de fiction et de réalité, l’utilisation de textes sans valeur historique, etc.    
 
«Des millions de lecteurs et de spectateurs ont été ou seront séduits. Beaucoup y trouveront la justification de leur rejet du christianisme. D’autres seront perplexes car le doute est semé…
Est-ce donc parce que le message de la Bible est trop beau que les hommes préfèrent inventer des fables? Dommage, car la vérité est décidément plus belle que la fiction!»[3] Paris le 19 mai 2006

Alain STAMP