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08.04.2010

{{Le Ciaosn met en garde contre l’ingestion de drogues via des rituels de néochamanisme BRUXELLES}}

Chez nous, il y a le Ciaosn, le Centre d’informations et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles. En France, son équivalent, la Miviludes, vient d’attirer l’attention dans son dernier rapport annuel sur les dangers de la montée du néo-chamanisme dans l’Hexagone. La Miviludes met ainsi en garde contre l’action de gourous qui prétendent agir au nom du chamanisme et proposent ainsi des “retours” dans le temps à l’aide de psychotropes. Parmi les produits utilisés, l’iboga et l’ayalhuasca sont des hallucinogènes. “Ceux qui prétendent pratiquer des techniques du chamanisme sont présents chez nous aussi, mais ils ne sont pas nombreux. On reçoit moins de 5 % de questions à leur sujet. Le danger qu’ils représentent est qu’ils poussent à l’ingestion, dans le cadre de leurs rituels, d’ayalhuasca, une substance venant d’Amérique du Sud, dont les effets peuvent être extrêmement dangereux pour la santé”, précise Eric Brasseur, du Ciaosn. Eric Brasseur met également en garde contre un autre phénomène, celui de l’augmentation du nombre de jeunes mineurs qui adhèrent à des groupes sectaires chez nous. “On ne peut pas empêcher un adulte d’adhérer à ce type d’organisations nuisibles, c’est un choix personnel. Par contre, il faut vraiment faire en sorte d’éviter que des mineurs ne se retrouvent embarqués dans cette spirale”, ajoute Eric Brasseur. N. Ben.