PARIS, 24 sept 2008 (AFP) – Trois membres de la petite formation politique
“La France en action”, qui se proclame au-delà du clivage gauche-droite, ont perdu jeudi le procès en diffamation qu’ils avaient intenté à l’ancien député UMP du Rhône Georges Fenech et été condamnés pour procédure abusive.
Durant la campagne des législatives, le 7 juin 2007, Georges Fenech, alors
président de la commission d’enquête parlementaire sur les sectes, avait
notamment affirmé que “La France en action” avait “des liens (…) avec des
organisations sectaires tels que l’Ordre du Temple solaire, le Mouvement
raëlien, la Scientologie, la kinésiologie, Moon et Krishna”.
Trois candidats du parti attaqué, Christian Cotten, Thierry Becourt et Smaïn
Bedrouni, avaient alors assigné le député devant le TGI de Paris pour
diffamation et injure.
Jeudi, la 17e chambre correctionnelle a relaxé M. Fenech. Plus encore, elle
a condamné les trois parties civiles à lui verser un euro symbolique pour
procédure abusive.
En effet, ont considéré les magistrats, “une telle témérité apparaît
caractérisée dès lors que les débats ont montré que les parties poursuivantes reconnaissaient certains liens ou rapports avec des organisations à caractère sectaire”.
En septembre, M. Fenech a été nommé président de la Miviludes, une mission gouvernementale chargée d’observer et d’analyser le phénomène des mouvements à caractère sectaire.

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