Alors que les voyants virent au rouge, l’État entend donc regagner la bataille des esprits.

Une affiche de prévention contre la radicalisation violente et l’enrolement djihadiste est placardée sur une vitre dans les locaux du SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation) de Nanterre, près de Paris.
Une affiche de prévention contre la radicalisation violente et l’enrolement djihadiste est placardée sur une vitre dans les locaux du SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation) de Nanterre, près de Paris. Christophe Morin/IP3 PRESS/MAXPPP

Au sein du gouvernement, le constat est clair: dans les territoires les plus défavorisés, le recul du service public, observé depuis plus de trente ans, s’est conjugué à un délitement du tissu social.

«La nature ayant horreur du vide, le communautarisme a pris le relais, observe Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté. Et ce qui n’était qu’un contre-discours antirépublicain est devenu un discours dominant dans l’esprit de beaucoup, mâtiné d’une idéologie identitaire et indigéniste.»

Alors que les voyants virent au rouge, l’État entend donc regagner la bataille des esprits. Après qu’a été visé le haut du spectre terroriste, une impulsion va être donnée pour renforcer, cette fois sur le champ préventif, la prise en charge sociale des personnes fragiles qui menacent de tomber dans la «centrifugeuse» de l’islam radical.

● Les cellules de prévention de la radicalisation et d’accompagnement des familles vont être «redynamisées»

source :https://www.lefigaro.fr/actualite-france/en-perte-de-vitesse-la-prevention-de-la-radicalisation-va-etre-relancee-20200908