Si la réunion, accueillie par Gérard Bile, maire de la commune, et son adjointe en charge des affaires sociales, Christiane Monier, s’est déroulée en plaine, ce sont les communes des hauts cantons, surtout en haut Vallespir et dans les Fenouillèdes, qui sont concernées par ce dangereux phénomène, comme l’attestait la présence de plusieurs élus de ces villages.

{{Des spécialistes de la lutte contre les sectes}}
En présence de représentants de plusieurs services de l’Etat, comme la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), sont intervenus des spécialistes de la lutte contre les sectes.
C’est d’abord Raymonde Wartel, militante du Centre contre les Manipulations Mentales ( CCMM) , fondé par Roger Ikor, le grand écrivain touché par la mort par innutrtion de son fils dans une secte, accompagnée de Francis Auzeville, adjoint au maire de Salses et délPrésident de l’association pour le Languedoc-Roussillon, qui a exposé l’action de son association, vouée à l’écoute des proches et des victimes, et aux interventions dans les collèges, lycées et IUT.
C’est ensuite Henri-Pierre Debord, conseiller à la MIVILUDES (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) qui est venu présenter l’action de la Mission et inciter à la prévention du risque par l’information et la formation des élus locaux. Il a particulièrement insisté sur la nécessité de coordination des services de l’Etat et des communes, et le recours à la loi comme à la formation continue à travers les publications et le site de la Mission.

Sur un tel sujet qui ne laisse pas d’inquiéter et qui semble prendre de l’ampleur avec tous les égarements millénaristes et autres sombres prédictions sur la fin du monde, ce fut un après-midi studieux et utile, qui a pu apporter aux élus un efficace dispositif de lutte et d’intervention, dont ils souhaitaient bien sûr ne pas avoir trop souvent l’obligation de se servir.

Source : L’INDEPENDANT