Mercredi 7 décembre, un reportage salutaire est diffusé dans le journal de David Pujadas sur la ségrégation sexuelle qui règne dans certains quartiers de France.
Il n’est jamais trop tard pour voir le triste état de la France. Dans mon premier livre Allah est grand, la République aussi, j’avais dénoncé cette réalité dans une description sans fards, ni détours, de la terrifiante évolution d’une ville populaire où le communautarisme islamique met petit-à-petit fin au vivre-ensemble. J’avais rapporté l’anecdote de ma tante qui arrivant d’Algérie pour un court séjour nous avez déclaré, taquine et désolée : “Je n’ai pas fait deux heures d’avion pour me retrouver à Bab-el-Oued! “…

À Roubaix, à Sevran, à Villeurbanne… le communautarisme va toujours de pair avec l’islamisme qui diffuse dans les esprits un machisme honteux qui piétine des années de lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes, en rendant, entre autres, l’accès aux cafés et terrasses inaccessible aux femmes. Défier cette règle tacite de non-mixité c’est s’exposer au harcèlement, aux brimades, et parfois à la violence physique. Finalement, dans ces quartiers, une femme n’est tolérée dans l’espace public que dans le cadre exclusif de l’accomplissement de ses tâches domestiques : faire les courses, aller chercher les enfants, promener les enfants, les emmener chez le médecin… Le tout dans une tenue « décente », à savoir tête couverte pour ne pas heurter la sensibilité exacerbée de ces hommes qui semblent avoir développé un certain fétichisme pour la chevelure.
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“DÉFIER CETTE RÈGLE TACITE DE NON-MIXITÉ C’EST S’EXPOSER AU HARCÈLEMENT”}}

La bien-pensance avait bien sûr accueilli cette réalité crue avec mépris. Ils étaient de ceux qui désignaient comme « islamosphobe » ,« intégriste de la laïcité », « colonialiste »… ceux qui dénonçaient courageusement le recul de la laïcité face à la montée de l’islamisme en France. Ils préféraient se vautrer dans le confort de leurs certitudes, la facilité du déni et caricaturer ceux qui osent dénoncer ces assauts continus contre la République. Les bien-pensants et les islamistes ont en commun une forme de tyrannie de la pensée : imposer leur vision de la société aux autres et jeter l’opprobre sur ceux qui refusent de renoncer à leur esprit critique.

Oublions. La réalité rattrape toujours celui qui tente de lui échapper. Tout déni finit pas prendre fin. Il vous met face à votre situation comme un verdict sans appel. Aujourd’hui, le voile des aveugles volontaires semble se lever pour découvrir ce que les Français vivent et observent avec désespoir chaque jour depuis des années : la lente agonie de la République sacrifiée sur l’autel d’un relativisme culturel qui dévoie la tolérance.

{{“SANS UN RÉVEIL DU CITOYEN, LA VICTOIRE DE L’ISLAMISME SERA INÉLUCTABLE”}}

“C’est culturel, c’est leur tradition, il faut respecter”. Ne nous trompons pas, la générosité et la tolérance qui se dégagent de prime abord de ce comportement n’ont pour seule ambition que de rassurer la personne sur ses propres qualités de cœur. Appartenir au “camp du bien” est l’obsession. De ces raisonnements individualistes, à la lisière de l’auto-médication psychologique, nait un éloignement effrayant avec l’intérêt général et les grands principes fondateurs de notre pays qui cimentent encore le peu de cohésion nationale qu’il nous reste.

Individualisme, narcissisme et consumérisme se substituent à l’engagement, l’intérêt général et aux idéaux. La léthargie de l’Occident face au péril islamique est des plus inquiétantes au moment où les communautaro-islamistes avancent intransigeants et sûrs d’eux.

Ils sont déterminés à servir le projet d’une religion dévoyée devenue idéologie politique de conquête. Ils affichent tout le mépris qu’ils nous portent en imposant leur mode de vie, leur vision de la société et en piétinant nos principes fondamentaux. Egalité hommes-femmes, laïcité, libre-circulation, liberté vestimentaire, mixité, métissage… seront-ils bientôt que de vagues souvenirs en France ?

L’individualisme narcissique et le matérialisme ont anesthésié le citoyen. Face à l’obscurantisme islamique qui progresse rapidement, un réarmement moral, culturel et une détermination à faire triompher nos valeurs doivent être mis en œuvre par chacun et à chaque instant. Une guerre, même culturelle, ne se gagne jamais sans patriotisme, sacrifice et engagement pour des idéaux. Sans ce réveil du citoyen, la victoire de l’islamisme sera inéluctable.

source : marianne.net