Extrait du clip « Monsieur Le Pen  » (capture Youtube)
Extrait du clip « Monsieur Le Pen  » (capture Youtube)

Depuis la rentrée, le groupe musical fétiche de l’extrême droite, issu d’une secte, fait l’objet d’une enquête pour avoir orchestré la mort d’une de ses membres en 2011.

Une affaire que L’Obs/Rue89 avait révélée en mars 2018. Nous avions alors raconté l’histoire de cette membre belge de 39 ans morte dans une maison de conte fantastique. En pierre, minuscule, encadrée par des branchages et on ne peut plus isolée au sud de la Belgique. Ses derniers jours s’étaient déroulés dans la faim et la souffrance et entourée de plusieurs femmes qui ne lui étaient pas spécialement proches. Selon une ancienne de la secte, pour abréger ses souffrances, S. avait été étouffée par deux de ses veilleuses (à ce stade, nous utilisons une initiale pour respecter le souhait de sa famille).

De quoi cette mère de deux enfants, par ailleurs atteinte d’un cancer de l’utérus, est-elle morte ? Dénutrition ou étouffement ? L’avait-on dissuadée de se soigner ? A quel point a-t-elle souffert ? Peut-on parler de torture ? Plusieurs enquêteurs belges essaient, en ce moment, de répondre à ces questions. Selon l’article 303 du code pénal belge, les malfaiteurs, qui, pour l’exécution de leurs crimes ou leurs délits, emploient des tortures ou commettent des actes de barbarie sont punis comme coupables d’assassinat.

source :https://www.nouvelobs.com/notre-epoque/20200108.OBS23213/info-obs-secte-des-brigandes-une-enquete-pour-assassinat-est-ouverte-en-belgique.html

Par Nolwenn Le Blevennec