Par La rédaction du Post , le 17/04/2008

{{Une jeune femme s’est jetée du 3e étage de son immeuble}}. Cette Norvégienne de 20 ans étudiait à Nice. Elle n’était pas dépressive selon ses proches. Mais elle venait de passer un test psychologique de l’Eglise de Scientologie. “Déséquilibrée, renfermée et destabilisée”, concluait l’examen. Y a-t-il un lien ?

{{Sur Le Post, l’internaute Missyou raconte}} qu’elle aussi a passé un test :

“Lors d’un recrutement professionnel, sans le savoir, j’ai passé un test de personnalité initié par l’Eglise de scientologie. Les résultats vous mettent à nu ! Ce test était inspiré d’un test de personnalité utilisé en psychiatrie. Il est vrai que j’ai été secouée à la lecture des résultats et ceci sans un professionnel pour expliquer ou soutenir !!

“La mission que j’ai effectuée pour l’entreprise industrielle a duré 6 mois car je suis partie. Je me sentais surveillée, jugée, mise sous pression !! Et effectivement, après mon départ, j’ai été très déprimée et ai dû suivre une petite thérapie de soutien !
N’oubliez pas qu’ils sont présents dans tous les domaines !”

{{Et du côté des “testeurs”, comment ça se passe ?}}
Roger Gonnet, ancien adpete, a fait passer des tests pour “embrigader” des gens. En juillet dernier, il a raconté sur Le Post ces méthodes un peu particulières :
“Les tests de personnalité sont complètement truqués. (…) Ils trafiquent de manière mécanique les résultats pour vous faire croire que tout va mal dans votre vie. Et ça peut aller très loin. Ils veulent trouver la “ruine” dans votre vie, votre problème.”

Que répond l’Eglise de Scientologie ?
“C’est un test utilisé en psychiatrie pour connaître la personnalité. Les expertises ont révélé que sa fiabilité est très élevée. Il faut répondre à 200 questions claires sur des situations de la vie quotidienne. Le questionnaire est en ligne, des millions de personnes peuvent le voir”, explique au Post Agnès Bron, du bureau des relations publiques.
(Cliquez ici pour voir les questions du test en anglais)
Qunat aux allégations de Roger Gonnet : “Vous ne pouvez pas faire dire à un test ce que vous voulez. Ou alors s’il le faisait, c’est qu’il n’était pas correct.”