CLICANOO.COM | Publié le 16 décembre 2009

Si le mot « apocalypse » a acquis dans le langage courant le sens de catastrophe finale, ce sens est étranger à sa signification originelle. Le terme transcrit du grec signifie « dévoilement » ou « révélation » dans le domaine religieux. Le livre de l’Apocalypse attribué à Jean (sans que l’on sache véritablement s’il s’agit de l’auteur du quatrième évangile) écrit, selon les historiens, dans les années 90 après Jésus Christ, fait référence à un contexte de tribulations pour les premières communautés chrétiennes au sein de l’empire romain. “Il s’agit d’un langage au service d’une expérience spirituelle que Jean veut communiquer à ses frères en Christ, en un temps où nombre d’entre eux sont soumis à la persécution. Et même s’il s’adresse aux hommes de son temps, l’auteur entend délivrer un message à valeur universelle,” commente François Glénac. Pierre Prigent, auteur d’un livre de référence (l’Apocalypse de Saint-Jean chez Labor et Fides) écrit notamment : « Le but de l’Apocalypse n’est pas de décrire ce qui va arriver car, dans le temps de Dieu, passé, présent et futur se confondent. Cette révélation veut dévoiler ce qui se dissimule derrière une réalité oppressive et un avenir sombre : l’action salvatrice de Dieu déjà à l’œuvre dans le monde. C’est pourquoi l’Apocalypse est souvent définie comme évangile. C’est-à-dire une bonne nouvelle pour les temps de crise. »

{{Les 7 soleils du Bouddha}}

“La fin du monde n’est pas encore pour demain”, s’exclame Thubten Sangpo moine bouddhiste, natif de La Réunion formé par des maîtres tibétains en Inde, en France et en Suisse. “L’espace infini est composé de plusieurs univers et la durée de vie d’un univers est de l’ordre de 10 puissance 76 années. C’est le Bouddha qui l’a défini. Il connaît tout. » La tradition bouddhiste stipule l’existence de grandes ères cosmiques (les kalpas) tandis que l’univers est multiple. Chacun de ces univers évolue à son propre rythme. Il y a plusieurs univers tout comme il y a plusieurs Bouddhas dont les cycles sont très variables, puisque liés au karma des hommes. Ils sont au nombre de 1 000 précisément. C’est seulement lorsque le dernier Bouddha aura parcouru son cycle qu’adviendra la fin du monde. Pour l’heure nous en sommes seulement à l’ère du quatrième Bouddha, celle du Bouddha Sakya Muni entamée il y a maintenant 2 600 ans. « Au terme de cette ère, surviendra un âge noir, au cours duquel il n’y aura plus aucun enseignement pur. Cette ère se composera de 5 000 ans de famine, 5 000 ans d’épidémie et 5 000 ans de guerre, » note Sangpo. De plus, tous les deux siècles les êtres humains perdront deux ans de leur espérance de vie jusqu’à ne plus pouvoir vivre au-delà de l’âge de 10 ans. Et pour couronner le tout, ils seront petits et laids. Un malheur n’arrive jamais seul… Ce cycle sinistre laissera place à l’ère du Bouddha Maitreya. « Le Bouddha Maitreya ne sera pas très grand, mais il sera très beau et il va enseigner la moralité. Il demandera de ne pas tuer, de ne pas voler et d’avoir une vie sexuelle sans déviance. » Le Bouddha Maitrya enseignera les quatre de la parole (ne pas mentir, ne pas calomnier, ne pas avoir de paroles blessantes, ni futiles) et les trois de l’esprit (pas d’attachement, pas d’aversion, pas d’ignorance). L’espérance de vie de l’être humain se remettra alors à croître. « Il y aura un gain de deux années pour chaque cycle de 100 ans. » Et viendra, même, un temps où l’homme vivra jusqu’à 80 000 ans. Mais reviendra aussi le temps de la régression qui le ramènera à une espérance de vie de seulement 10 ans. Ainsi se terminera l’ère du Bouddha Maitreya. L’enseignement bouddhiste dit qu’aux jours derniers 7 soleils apparaîtront simultanément dans le ciel et que tout sera consumé. “Il y aura alors un transfert des consciences dans d’autres univers et chacune de ces consciences sera affectée selon ses mérites”

{{Le jour où la terre s’embrasera}}

Les scientifiques, et notamment les astrophysiciens sont catégoriques : la terre disparaîtra dans 5 milliards d’années. Cette apocalypse est la résultante d’une évolution inexorable. Tout est programmé. Elle sera carbonisée par le soleil ! L’astre du jour enflera jusqu’à atteindre plusieurs millions de fois son rayon actuel. Lequel rayon développe 698 000 km, soit 109 fois celui de la terre. Le soleil envahira le quart, puis la moitié et enfin l’intégralité de la voûte céleste de notre système. L’espace intersidéral sera parcouru par un vent brûlant jusqu’à l’orbite de Jupiter. La température atteindra plusieurs milliards de degrés et la terre fondra sous l’effet de la chaleur. Comme toute étoile, le soleil lutte contre la gravitation qui tend à le faire s’effondrer sur lui-même. Jusqu’ici, les réactions de fusion thermonucléaire qui se produisent en son cœur dégagent suffisamment de chaleur pour équilibrer l’attraction gravitationnelle. Mais cela ne saurait durer et cette énergie de fusion va s’épuiser progressivement, jusqu’à rompre l’équilibre. À ce stade, le soleil se transformera alors en « géante rouge », ses couches externes seront éjectées et celles-ci réduiront à néant toutes les planètes alentour. Puis, son cœur se ratatinera sur lui-même et laissera la place à une étoile guère plus grosse que notre terre, mais beaucoup plus dense. On aura, alors, ce que les scientifiques appellent une « naine blanche » enveloppée d’une coquille brillante composée des matières expulsées et des débris des planètes

{{“La fin du monde, c’est se réveiller à la Réalité”}}

Plus que la fin du monde, l’hindouisme parle de la fin de “ce” monde. Swami Advayananda nous l’explique. “L’espace est infini, le temps l’est aussi. L’univers ne naît pas ni ne disparaît totalement. Il passe par des phases de manifestations et de latence. Quand l’univers matériel est manifesté, on appelle cela la création. Cela dure des milliards d’années avec des phases appelées les yougas”. Nous sommes en ce moment dans le Kali youga ouvert il y a environ 5 000 ans pour durer 432 000 ans. “L’être humain est lui aussi manifestation de l’Absolu. Mais possédant une plus grande conscience de soi que les autres espèces vivant sur terre, il a tendance à devenir de plus en plus égocentrique donc destructeur de son environnement matériel et spirituel. Notre univers n’est peut-être pas unique mais il nous est difficile de savoir ce qui se passe ailleurs. L’hindouisme se concentre donc sur notre univers manifesté actuellement. Pour la tradition hindoue, tant qu’il y aura des egos, il y aura l’univers ou des univers.” Le but de l’hindouisme est que nous prenions conscience que notre ego est illusion et que notre vraie personnalité est la Conscience Totale. “Comme des gouttes d’eau dans l’océan, les consciences individualisées doivent fusionner avec la Conscience Universelle par la réalisation spirituelle, ici et maintenant. Alors on réalise que l’univers, y compris l’espace-temps, est notionnel, donc n’a pas d’existence vraie ! C’est l’Éveil !” “Que devient l’univers du rêve quand le rêveur dort profondément ou se réveille ? Que deviennent les consciences des personnages du rêve quand le rêveur se réveille ? Il n’y a que la Conscience Pure dans laquelle le jeu cosmique a lieu ! La fin du monde est comme la fin du rêve. On se réveille à la Réalité !”

{{- Histoires de prédictions}}

À toutes les époques et aux quatre points cardinaux éclatés, ils ont été nombreux à évoquer la fin des temps, à prophétiser le pire.

Sous le soleil des Aztèques Les calendriers aztèque et maya font état de la succession de cinq ères cosmiques d’une durée de 28 800 ans chacune. Ces ères cosmiques, également appelées « soleil “, se définissent à partir des cataclysmes qui finiront par les anéantir tour à tour. Ainsi, toujours selon ces traditions, il y eut le « soleil de terre », le « soleil de nuit », le « soleil de vent » caractérisé par de terribles tempêtes, le « soleil de feu » marqué par une pluie brûlante, le « soleil d’eau » attesté par un déluge. Reste à venir le « soleil de tremblement » qui se signalera par un épouvantable séisme. Il correspondrait, justement, au nôtre dont la fin est programmée pour le 21 décembre 2012.

Les “Centuries” de Nostradamus Médecin et astrologue, Michel de Nostredame, alias « Nostradamus » est connu pour ses Centuries publiées en 1555. Le texte tissé de mille quatrains, annonce 1 000 événements. Jeux de mots, anagrammes et références codées, relatives notamment à l’astrologie, en font un ensemble hermétique et ouvert à toutes les interprétations. Du reste, certains spécialistes, ou prétendus tels, y ont lu, ou cru lire, la mort d’Henri II au cours d’un tournoi, la fuite de Louis XVI à Varennes ou encore le sacre de Napoléon. Plus près de nous, les décrypteurs, assurent y avoir même trouvé, les événements de la Seconde Guerre mondiale. Et personne n’a oublié, la thèse de Pacco Rabane, puisée chez Nostradamus, lorsque nous sommes entrés dans le XXIe siècle.

Témoins de Jéhovah Dans la grande tribulation évoquée dans leur livre saint, les Témoins de Jéhovah font état de 144 000 élus appelés à siéger avec le Christ. Toutefois, il faut savoir que par quatre fois, jusque-là ils ont mentionné cette fin du système. Prévue initialement pour 1914, elle est passée ensuite à 1922, puis à 1925 et, pour la dernière fois, à 1975. Selon “Bulles” le trimestriel de l’Adfi (Association pour la défense des familles et de l’Individu) un numéro de la Tour de Garde (revue bimensuelle des Témoins tirée à plusieurs millions d’exemplaires en 150 langues) en date du 15 décembre 2003, évoque la fin prochaine pour 2034 !