Il est autorisé à quitter le pays, ayant accepté d’être suivi par un centre d’aide à la Jeunesse. Le juge de la Jeunesse ne peut dès lors plus intervenir contre le départ de l’adolescent, a-t-on appris mercredi de bonnes sources.

Le jeune homme a confié que “c’était un rêve qui devenait réalité”. “Ils ont tout examiné et je suis tout à fait normal”, a déclaré l’adolescent avant son départ. “Je suis impatient de revoir les moines et mes amis”, a-t-il encore confié.

“Dès l’instant où il est question d’une démarche volontaire et si quelqu’un est prêt à se faire accompagner volontairement, le tribunal de la jeunesse ne peut alors plus intervenir. Cela signifie concrètement que l’affaire est close pour ce tribunal”, indique le parquet gantois.

La chambre de la Jeunesse de la cour d’appel de Gand n’avait pas autorisé le jeune homme à quitter le pays au début du mois d’octobre. Elle avait alors estimé qu’une protection d’urgence du mineur était nécessaire. Elle avait également demandé que l’adolescent soit suivi durant trente jours dans un centre d’observation et d’orientation, ce que Giel a accepté de faire.

L’affaire a depuis été renvoyée devant le juge de la Jeunesse en première instance. Il ressort du rapport du service social du tribunal de la Jeunesse qu’une mesure d’assistance volontaire était possible.

Assurer le suivi de l’assistance et de la coopération volontaire sont des tâches qui reviennent au centre de l’aide à la jeunesse, explique le parquet. “Si ce centre estime que le jeune peut partir, c’est alors de sa responsabilité, pour autant, naturellement, qu’il soit au courant du départ.” Giel peut à présent quitter le pays de son propre gré.

L’oncle de l’adolescent, qui s’était précédemment opposé à ce départ en intervenant auprès du juge de la Jeunesse, a indiqué regretter le départ de son neveu.

source : http://www.levif.be/info/actualite/belgique/l-adolescent-qui-veut-devenir-maitre-bouddhiste-s-est-envole-pour-l-inde/article-4000449151879.htm
Le Vif
Source: Belga
mercredi 13 novembre 2013 à 14h53