Le quartier de l’Abrivado, à Lunel, est un foyer important de départs vers la Syrie. Face au nombre de cas de radicalisation à traiter dans cette ville, l’ex-juge antiterroriste Laurence Le Vert explique que les capacités de prise en charge sont très vite saturées.

Manipulables et prompts à basculer, les adolescents séduits par l’islam radical peuvent devenir des bombes à retardement. Un phénomène assimilable à une dérive sectaire.

Mineur et terroriste. Qui aurait pu imaginer associer un jour ces deux termes? La mise sous écrou d’une adolescente de 16 ans interpellée jeudi dans le cadre d’une opération antiterroriste à Melun (Seine-et-Marne) marque la farouche volonté de l’État de combattre la dérive meurtrière de l’islam radical. Elle se disait prête à commettre un attentat sur le sol français.

Les jeunes tueurs du père Jacques Hamel s’étaient connus via Telegram
«Ce public est aussi dangereux que fragile», assure un magistrat. Il est aussi particulièrement difficile à détecter, en tout cas l’éventualité d’un passage à l’acte.

source : Par Jean-Marc Leclerc Mis à jour le 10/08/2016 à 17:25 Publié le 09/08/2016 à 19:52
Cet article a été publié dans l’édition du Figaro du 10/08/2016 . 86% reste à lire.
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