Deux cadavres de juments mutilées ont été découverts ce jeudi 3 septembre, en Haute-Vienne et dans l’Ain. C’est un feuilleton qui dure maintenant depuis plusieurs mois, un peu partout en France. Une enquête pour “acte de cruauté envers animaux” a été ouverte par le parquet de Limoges après la découverte ce jeudi 3 septembre à Arnac-la-Poste (Haute-Vienne) du cadavre d’une jument mutilée.

Ce même jour, une jument a été découverte la queue sectionnée et la vulve coupée à Val-Revermont dans l’Ain.

Ces deux nouveaux faits divers s’ajoutent à la longue liste de mutilations de chevaux dans le pays ces derniers mois.

Ces mutilations survenues dans une vingtaine de départementscomme on peut le voir dans notre carte non exhaustive ci-dessous– constituent un défi pour les enquêteurs, ces actes étant le fait de plusieurs auteurs agissant selon différents modes opératoires.

On recense “une vingtaine de cas d’oreilles coupées, mais il y a aussi des mutilations d’organes génitaux, des lacérations avec des objets tranchants”, a expliqué récemment à l’AFP le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie.