Les autorités ecclésiales prendront elles un jour, conscience de l’ampleur des problèmes suscités par les dérives de la Communauté des Béatitudes, prendront -elles enfin les décicions pour la mise en oeuvre des modalités et moyens indispensables à la reconstruction des victimes. La plupart d’entre elles éprouvent des sentiments de honte, de culpabilité, de souffrance enfouie (c’est le sentiment ressenti pat toutes les victimes de dérive sectaire). Après leur retour dans la vie réelle ils doivent se refaire une vie. La demande récente, de pardon, n’exclue pas le besoin de justice et de réparation nécessaire à la reconstruction et à la réinsertion sociale de tant d’individus blessés voire détruits. Rien n’a été fait à ce jour de la part des autorités ecclésiales.
Car, il ne suffit pas d’exclure les anciens dirigeants de la Communauté qui se trouvent impliqués dans tous les dossiers que le CCMM a en charge. {{L’Eglise doit aujourd’hui admettre publiquement le déni dont}} elle a fait preuve depuis de nombreuses années. le CCMM tient à souligner que contrairement aux autorités ecclésiales, l’avenir des Béatitudes ne nous concerne pas. Ce qui nous importe ce sont les victimes, toutes les victimes ! Les prises de position publiques de certains responsables ecclésiastiques depuis quelques semaines attachent beaucoup plus d’importance au renouveau de l’image de marque d’une communauté fortement décriée, qu’au sort des victimes.