Le compte à rebours avant le fatidique 21 décembre 2012 a commencé! La fin du monde approche! Bientôt, des tsunamis dévasteront les continents, des tremblements de terre anéantiront les villes, les volvans entreront en éruption, les pôles s’inverseront, des vagues glaciaires figeront la vie, des temêtes solaires dues à une intensification de l’activité de notre Astre la réduiront à néant et pour couronner le tout, la planète Niburu nous percutera ! Exit la planète bleue. Trépas de l’homme. Fin de la vie.

Ces prévisions apocalyptiques enflent de semaine en semaine, colportées par des centaines de sites internet, mises en scène dans des films, défendues par des ouvrages ésotériques et pseudo-scientifiques, relayées aussi par des articles et reportages dans les médias traditionnels, télés, radios et journaux…

Toutes les prédictions eschatologiques ne sont pas toutes aussi dramatiques. Les plus optimistes ne prévoient pas la destruction complète de notre monde, mais le passage vers un autre univers! Certains annoncent ainsi que l’emplacement du Soleil le 21 décembre 2012, “à l’intersection de la Voix Lactée et du plan écliptique”, formera une “croix cosmique”, ouvrira un canal pour l’énergie cosmique et élèvera notre niveau de conscience. Nous entrerons alors dans une période de spiritualité universelle, celle de la cinquième dimention!

D’autres prophétisent, avec la même ferveur mystique, la venue d’êtres de lumière qui nous permettront d’accéder à une nouvelle conscience. D’autres encore prévoient une ouverture vers les inframondes qui seront accessibles par le “lâcher prise”.

UNE PRÉVISION APPARUE EN 1987

Ces prévisions, qu’elles soient plus ou moins dramatiques et exaltées, sont apparues dans les années 80, en 1987 très exactement, lors de la sortie du livre “Le facteur maya”.
José Argüelles, de son vrai nom Joseph Anthony Arguelles, professeur d’université américain et artiste illuminé, y décode le calendrier maya de façon aussi personnelle que farfelue. Il décrypte le calendrier sacré maya, le Tzolkin, à l’aide d’éléments puisés dans le Yi King, livre des mutations chinois, la numérologie, des textes mystiques d’Erich von Däniken, un passionné d’ovnis, pour créer ci qu’il appelle le “Mondule harmonique”.
Le calendrier maya devient ainsi pour Argüelle une sorte de matrice vivante destinée à nous aider à traverser les cycles d’un nouveau monde en mutation, car l’auteur américain prévoit, toujours sur base du calendrier maya, un grand changement dans la conscience mondiale le 21 décembre 2012
Ce sera alors le début d’un nouvel âge!
Notre homme ne s’arrêtera pas à la publication du “Facteur maya”, mais organisera la même année, les 16 et 17 août, les journées de la “Convergence harmonique et de la méditation” durant lesquelles des personnes se rassemblent et méditent pour la paix dans le monde.
Plus tard, Argüelles lancera encore le Jour de la Terre et le Festival de la Terre, à Davis, en Californie.
Ainsi le calendrier maya sortait-il de siècles d’oubli grâce à un artiste et professeur illuminé du mouvement New Age, ce courant occidental encore en vogue qui mêle de mille et une façons les différentes approches spirituelles.
Le réseau internet allait s’emparer de la date du 21 décembre 2012.
L’angoisse humaine et la crise mondiale chargeaient la date de catastrophisme au point qu’aujourd’hui nul ne peut ignorer que le 21 décembre 2012, le monde va connaître un important bouleversement. Mais que l’on se rassure, le vrai-faux calcul serait erroné.
Les frères Bôhm, deux scientifiques allemands adeptes de l’escathologie maya, estiment que les calculs des cycles du calendrier ont été mal faits. Ils prévoient l’apocalypse pour une bonne centaine d’années plus tard en 2116 ! Nous voilà rassurés!
Joëlle Smets.

Calendriers mayas Divinatoires.
Analyse des calendriers mayas avec Sylvie Peperstraete, spécialiste des civilisations mésoaméricaines de l’ULB.

C’est le calendrier maya qui justifie aujourd’hui la nouvelle angoisse apocalyptique car il nous annonce que le monde disparaîtra l’année prochaine, le 21 décembre 2012 très exactement.
La prédiction est dite, répétée, affirmée via des (pseudo)mots énigmatiques, des “baktun”, “ahau”, “kankin”, des (pseudo)calculs compliqués et (pseudo) références à une culture méso-américaine disparue. Mais les spécialistes de la culture maya sont tous formels; les allégations catastrophiques de fin du monde liées au calendrier maya sont infondées. Explications et précisions avec Sylvie Peperstraete, spécialiste des civilisations méso-américaines à l’Un versité libre de Bruxelles.

Trouve-t-on dans le calendrier maya une référence à la date de 2012?

Il faut d’abord savoir que les Mayas n’avaient pas un seul, mais plusieurs calendriers: solaire, divinatoire, etc. Le calendrier solaire, long de 365 jours, était utilisé pour l’année civile. Le calendrier divinatoire, de 260 jours, servait lui aux prédictions.
Ce dernier, très important, est au cœur des textes des codex mayas, ces livres à contenu divinatoire qui, au travers de textes et de dessins, associent des dates, des dieux et des prédictions. Il subsiste aujourd’hui trois codex mayas dans le monde qui portent les noms des villes où ils sont conservés, le Codex de Madrid, de Paris et de Dresde. Tous les autres ont disparu – ils sont faits de longues bandes de papier fabriqué à base de plantes – ou ont été détruits par les conquistadors.

Trouve-t-on dans ces calendriers ou ces codex la mention de la date de 2012?

Ces codex sont écrits en maya, une écriture très complexe qui est toujours en cours de déchiffrement. Cette écriture est forte de 800 glyphes, dont 300 sont connus de façon précise, 300 de façon approximative, les 200 derniers restant mystérieux. Les Mayas ont très vite adopté l’alphabet latin après la conquête espagnole. Mais on sait que les codex qui étaient lus par des prêtres devins, contiennent essentiellement des prédictions pour des actes aussi courants que la chasse, la pêche, l’agriculture, les mariages. Ces textes ne font pas mention de la date de 2012.
Par contre, le monument 6 de Tortuguero, un site maya du Mexique, y fait allusion, mais de manière indirecte. Ce monument précise les craintes qu’à la fin d’un cycle temporel long, des désastres ne se produisent.
Outre leurs calendriers exprimant des cycles de courte durée, les Mayas calculaient le temps en cycles longs sur base du calendrier solaire; un cycle long étant égal à 5125 années solaires. Quand on calcule le cycle long actuel, il débute le 11 août 3114 avant notre ère et se termine le 21 décembre 2012.

La fin de ce cycle signifie-t-elle pour les Mayas la fin du monde?

Absolument pas. Les Mayas avaient une vision cyclique du temps et non pas linéaire comme nous.
Après la fin d’un cycle, un nouveau survient, même si cette fin peut s’accompagner de déluges et autres catastrophes. Il est vrai que les Mayas craignaient la transition entre deux cycles et avaient des rituels pour lier, ligaturer ces deux cycles. Mais la fin d’un cycle n’entraîne pas la fin du monde.
À chaque fois renaîssent une nouvelle création et une nouvelle humanité. Au moment où les Espagnols sont arrivés, les Mayas pensaient d’ailleurs être dans la 4′ création.

Le texte du prêtre maya Napuc Tun mentionne malgré tout des phénomènes catastrophiques effrayants: “La terre flambera et il y aura des grands cercles blancs dans le ciel. Jaillira l’amertume, cependant que l’abon dance s’enfouira. La terre flambera et la guerre d’oppression flambera. Ce sera le temps de la douleur, des larmes et de la misère.”

Ce texte, écrit en alphabet latin, date du XVIe siècle – il est postérieur à la conquête espagnole. Il est issu du Livre de Chilam Balam- ce qui veut dire le prêtre jaguar -, un livre de mythes mayas qui évoque notamment la création de mondes antérieurs détruits. Il ne s’agit en aucun cas de prédiction. Un autre ouvrage, le Popol Vuh, écrit également en alphabet latin, relate les mythes mayas et décrit l’origine du monde.

L’importance que l’on accorde aujourd’hui à cette prévision maya se justifie-t-elle par le fait que cette civilisation précolombienne avait annoncé des événements qui se sont réalisés?

Non, les prévisions mayas sont aussi fiables que celles de nos horoscopes actuels.

Pas de fin du monde en 2012?

Bien évidemment non! Personne dans le monde scientifique ne cautionne une telle interprétation.
Certains monuments mayas, tel le Temple des Inscriptions de Palenque où est enseveli le souverain Pakal, mentionnent même la date de 4772.
Joëlle Smets.

Le sang des Mayas

Quelle fut la civilisation maya dont on parle tant aujourd’hui en raison d’une prédiction apocalyptique?
Ils observaient les astres et les étoiles, annonçaient les éclipses, excellaient en mathématiques, connaissaient le zéro, écrivaient en glyphes, considéraient le temps comme cyclique, édifiaient des cités-États, construisaient des pyramides, cultivaient la terre, jouaient des hanches et des genoux dans le jeu Pok-ta-Pok, craignaient les dieux, leur offraient des vies humaines en sacrifice. Les Mayas dominèrent l’Amérique centrale pendant des siècles avant d’être dominés par les conquistadors espagnols au XVIe siècle. Les Mayas sombrèrent dans l’oubli pour renaître au XIXe siècle grâce à l’archéologie moderne.
Ils sont aujourd’hui au centre de maintes conversations par le hasard de craintes apocalyptiques, car on accorde aux Mayas l’annonce de la fin du monde en 2012. Mais au-delà de leurs calendriers prophétiques, les Mayas engendrèrent une civilisation riche et fascinante.
«Cette civilisation est admirable à maints points de vue, pour ses connaissances mathématiques et astronomiques comme ses réalisations artistiques. Celles-ci sont d’autant plus admirables que les Mayas possédaient des moyens techniques limités. Ils ont construit des pyramides, conçu des sculptures d’une grande finesse alors qu’ils ne possédaient pas d’outil en métal mais seulement en pierre. Ils avaient aussi un système d’écriture complexe et ont inventé le zéro », explique Sylvie Peperstraete, spécialiste des civilisations méso-américaines à l’ULB. les Mayas intriguent aussi par le rapport qu’ils nouent avec la mort et la vie. Comme d’autres peuples précolombiens d’Amérique centrale, les Mayas ont pratiqué le sacrifice humain pendant des siècles. Ils l’ont même intensifié et le pratiquaient intensément lors de l’arrivée des Espagnols au XVI’ siècle. Des milliers de victimes pouvaient alors être tuées lors d’une même cérémonie.

LlE CŒUR ARRACHÉ DANS LA POITRINE

Les Mayas sacrifiaient des êtres humains selon des rituels bien précis.
Dans le type de sacrifice le plus spectaculaire, les prêtres incisaient la poitrine de la victime avec un couteau puis plongeaient la main sous les côtes pour enlever le cœur encore battant. Ils pratiquaient également la décapitation. Ces sacrifices étaient perpétrés plusieurs fois par an dans les grandes villes, surtout lors des fêtes importantes du calendrier solaire.
Les hommes faits prisonniers sur les champs de bataille étaient ainsi tués en grand nombre, mais les femmes pouvaient l’être également lors de célébrations liées à des divinités féminines. Des enfants de haute lignée pouvaient aussi être sacrifiés aux dieux pour signifier l’importance du geste et de la foi. Tout comme pouvaient l’être des enfants illégaux, des personnes endettées, des esclaves qui avaient été trois fois réprimandés.
Dans les petits villages, les sacrifices humains étaient également pratiqués mais moins fréquemment et à plus petite échelle, au moment des rites associés aux débuts des
saisons pluvieuses et sèches. «Le sacrifice humain était pour les Mayas une façon d’offrir sa vie aux dieux car celui qui offrait une victime aux dieux s’associait à elle et mourait symboliquement.
Offrir sa vie en sacrifice était une façon de se garantir un au-delà heureux. Chez les Aztèques, contemporains des Mayas de la dernière période pré-hispanique, le sacrifice était encore davantage pratiqué et mettait aussi l’accent sur d’autres fonctions comme celles de nourrir le Soleil et la terre. En faisant couler le sang humain, les Aztèques, comme les Mayas, croyaient qu’ils permettaient au Soleil de poursuivre sa course dans le ciel et à la terre d’être fertile. Chez les Aztèques, ce rite répondait à leur idéologie et servait l’expansion de l’empire. Ils entreprenaient des guerres pour faire des prisonniers qu’ils offraient en sacrifices aux dieux puisque lors des combats, ils cherchaient à faire des prisonniers plutôt qu’à tuer», explique Sylvie Peperstraete.
Joëlle Smets.

La Pierre du Soleil Aztèque

Souvent, elle est présentée comme un calendrier maya Á tort.
Ce monolithe de 24 tonnes, découvert par hasard à Mexico, est une œuvre emblématique de la culture aztèque qui fut durant quelques siècles contemporaine de la civilisation maya. Elle fut sculptée sous le règne du demier dirigeant aztèque, Montezuma Il, qui régna de 1502 à 1519.
Elle servit d’autel de sacrifice. En lave basaltique, elle présente en son centre la tête du dieu soleil Tonatiuh. Différents anneaux entourent ce visage grimaçant dont les ornementations varient à chaque cercle; symboles des âges antérieurs pour le premier, jours des calendriers solaire et divinatoire pour le deuxième, 52 années (période ayant en Méso-Amérique, une valeur symbolique aussi forte que le siècle pour nous), rayons solaires et ornements précieux pour le quatrième, serpents pour le dernier et le glyphe “13 Roseau” année de la naissance du Soleil dans les mythes. J.S

Fins du monde en tout genre
Saints, prophètes et gourous de tous horizons ont prédit eux aussi l’Apocalypse.

Les Mayas ne sont pas les seuls à annoncer la fin du monde. Les oiseaux de mauvais augure sont pléthore en ces temps troublés.

IMPACT AVEC LA PLANÈTE NIBIRU

Zecharia Sitchin, vrai gourou et pseudo-historien, annonce lui aussi la fin du monde pour le 21 décembre de l’année prochaine en se basant non sur le calendrier maya, mais sur d’anciens documents sumériens. Dans son livre “La douzième planète” paru en 1976, il avance que les Sumériens connaissaient l’existence d’une planète habitée par des extraterrestres évolués les Anunnakis (ils auraient créé les hommes pour extraire l’or dont ils ont besoin pour leur atmosphère). Cette planète, qui porte le nom de Nibiru, va, selon Sitchin, percuter la Terre l’année prochaine. Nancy Lieder, une pythie illuminée, embraya sur les déclarations de Sitchin et affirma dès les années nonante que les extraterrestres habitant près de l’étoile Zeta Reticuli lui avaient confirmé que la planète Nibiru allait bien menacer la Terre. Depuis peu, avec la vogue de l’Apocalypse maya, elle déclara que cette menace deviendra réalité en décembre 2012 et que les catastrophes naturelles que nous connaissons, réchauffement planétaire, tsunamis, tremblements de terre, en sont les signes précurseurs.
D’autres soi-disant experts eschatologiques précisent encore que la collision entre la Terre et Nibiru va entraîner l’arrêt de la rotation de la Terre ou une inversion des pôles. Au choix. Inutile de dire que la Nasa, harcelée de questions, a démenti l’existence de cette planète et son arrivée vers la Terre.

LES MYSTÈRES DE BUGARACH

Si la Nasa infirme l’Apocalypse planétaire, de son côté le médium Jean d’Argoun – Jean de Rignies de son vrai nom – se veut, à sa manière, rassurant:
l’Apocalypse approche, mais certains seront sauvés. Dans des ouvrages,”La Révélation d’Issahâ”, “La mutation planétaire” ou “Révélation sur le Mont Bugarach”, l’homme raconte ses contacts avec des extraterrestres dans la région de Bugarach en France et explique que lors de l’Apocalypse, un vaisseau métallique extraterrestre sortira de la montagne française de Bugarach et s’élèvera dans le ciel pour sauver quelques humains. Les adeptes de Rarntha, une entité de l’Atlantide qui aurait vécu il y a 35.000 ans, estimentégalement que Bugarach sera le refuge lors de la “fin du monde”. Pourquoi ce lieu? Les raisons sont aussi farfelues et multiples les unes que les autres: ondes magnétiques protectrices émises par la montagne, réseau de grottes souterraines où se réfugier, ouverture d’un vortex pour passer dans un autre temps ou rejoindre la civilisation de l’Atlantide …

BENOÎT XVI AVANT-DERNIER PAPE AVANT LA FIN DU MONDE

Saint Malachie, religieux irlandais ayant vécu au XI’ siècle, aurait signé une prophétie forte de 111 devises liées aux papes qui ont régné et régneront sur l’Église avant la fin des temps. Imagées et poétiques, ces devises se sont révélées exactes pour certains analystes qui ont trouvé le moyen de lier une partie de la devise latine à un élément du règne ou de la vie du pape. Si l’on en croit la prophétie de Malachie qui n’est pas reconnue par l’Église, Benoît XVI serait le 111′ pape et le demier avant le retour de Pierre le Romain qui sera concomitant de la destruction de Rome.
Plus rationnellement, cette prophétie aurait été écrite au XVI’ siècle par un moine qui espérait influer un conclave religieux.

ARMAGEDDON EN 2034

Depuis qu’ils sont apparus à la fin du XIX’, dans les années 1870, les Témoins de Jéhovah sont très attachés à l’idée de fin du monde. Ils sont persuadés que l’intervention de Dieu dans les affaires humaines est imminente, provoquant l’Armageddon, la catastrophe planétaire. Selon eux, l’établissement du Royaume de Dieu sur Terre est la seule solution aux maux de l’humanité.
Des dates sont régulièrement avancées et la prochaine fin du monde se situerait en 2034. les humains opposés à Jéhovah seront alors détruits et le Christ régnera pour milleans sur les bons croyants et les ressuscités. À la fin de ce millénium, Satan sera relâché pour tenter les humains et ceux qui résisteront, vivront pour toujours.

APOCALYPSE BIBLIQUE

Les textes bibliques eux-mêmes augurent une fin des temps mais sans qu’aucune date ne soit mentionnée.
Des prophètes de l’Ancien Testament tels Isaïe, Jérémie, Ezéchiel ou Daniel annoncent la fin des temps, parfois à force d’images terrifiantes. les évangiles du Nouveau Testament évoquent la fin du monde qu’ils lient à des événements cosmiques et catastrophes naturelles. Il y a le fameux texte de l’Apocalypse de Jean. Celui-ci précise que la fin du monde adviendra avec le retour du Christ qui mettra un terme au règne du Mal. Nombreuses sont les interprétations de ce texte dont le langage est des plus poétiques. Si d’aucuns y ont vu l’annonce précise du retour du Christ pour un règne de 1.000 ans, d’autres y voient un texte symbolique signifiant la lutte du bien contre le mal quand les demiers considèrent que l’auteur tente de soutenir et réconforter les chrétiens persécutés par Néron.

QUIYÂMAH, AN DU MONDE ISLAMIQUE

Le monde islamique croit aussi à la fin du monde désignée par le terme “Ouiyâmah”. Elle aura lieu quand l’Ange Isrâfil soufflera dans la Trompe sur ordre d’Allah. le son produit fera trembler la création entière. La Sourate 22 précise: “Ce son ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que tous les êtres vivants, visibles ou invisibles, soient exterminés. À la suite de quoi, les montagnes seront détruites; la Terre, les autres planètes et les étoiles seront annihilées. L’ensemble des galaxies et l’univers entier cesseront alors d’exister. Seul Allah, le Majestueux et Tout-Puissant, subsistera dans toute Sa Grandeur.” Des signes précurseurs annonceront cette fin qui selon les textes sacrés sont autant moraux que physiques: grand feu, lever du soleil à l’ouest, généralisation de l’homosexualité, règne du vice …

Source : Le Soir magazine, 14 Décembre 2011 – pages 30 à 35 par Joëlle Smets

Apocalypse en 2012

http://soirmag.lesoir.be/soirmag/cette-semaine-dans-le-soir-magazine-2011-12-13