Torturé et emprisonné, en Turquie à cause de ses principes spirituels, le premier voyage qu’il fit après sa libération fut à Montréal afin de continuer son appel à la paix universelle dans le monde.

Les festivités qui auront lieu jusqu’au 9 septembre permettront à travers des projections de films, de musique et de contes de faire découvrir ou redécouvrir au public l’histoire de cet homme et de sa foi.

« Dans les pays musulmans la foi bahá’íe est considérée comme une secte », souligne le porte-parole de cette communauté à Montréal, Jean-Paul Moss. « La foi bahá’íe n’est pas une secte, mais une religion indépendante, au même titre que l’Islam, le Christianisme et les autres grandes religions », poursuit-il.

Ce mouvement qui se dit libéral, progressiste et universel a surgi rapidement d’Iran, il y a 167 ans. Bien que cette foi ait été créée par un descendant du prophète de l’Islam, Mohammed, elle ne fait pas partie de cette religion.

Les Bahá’ís sont issus de toutes les origines religieuses et ethniques, mais étudient les mêmes textes sacrés, observent les mêmes lois religieuses et s’organisent selon un même système administratif international. « Le seul mot d’ordre pour cette communauté est  » Unité »», soutient le porte-parole de cette communauté.

La foi Bahà’ie prône la justice sociale, la tolérance et l’égalité des droits entre hommes et femmes.

De plus en plus d’adeptes

Même si les membres de la communauté bahá’íe sont toujours persécutés dans le monde musulman, le nombre d’adeptes ne cesse d’augmenter. Le baha’isme est la seule religion qui ait un statut consultatif auprès de l’ONU. La cour internationale de justice est une idée influencée par cette communauté.

Détails de la programmation : http://bahaimontreal.org

Sarra.guerchani@quebecoirmedia.com

source : http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2012/08/20120830-203136.html