Photo d'illustration domaine public/Pixabay

 Des souffrances enfin reconnues. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), réunie à Genève (Suisse) a révisé le 25 mai dernier sa classification internationale des maladies (CIM), et de nouvelles pathologies font leur entrée dans cette liste. Le “burn-out” et l’addiction aux jeux vidéo en font partie.

Burn-out : un “stress chronique” associé au contexte professionnel

Selon Le Monde, l’OMS définit ainsi le burn-out comme “un syndrome (…) résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès” et qui se caractérise par trois éléments : “un sentiment d’épuisement”, “du cynisme ou des sentiments négatifs liés à son travail” et “une efficacité professionnelle réduite”.

Attention, le terme s’applique aux problèmes associés à l’emploi ou au chômage : il “fait spécifiquement référence à des phénomènes relatifs au contexte professionnel et ne doit pas être utilisé pour décrire des expériences dans d’autres domaines de la vie”, précise l’OMS.

Trouble du jeu vidéo : une “altération du contrôle”

L’Organisation mondiale de la santé reconnaît le “trouble du jeu vidéo” dans la catégorie des troubles de la dépendance depuis juin 2018, et désormais comme une maladie.

Il se caractérise notamment, selon LCI, par “une altération du contrôle face au jeu (fréquence, intensité, durée, contexte, début, fin)”, une “priorité accrue du jeu sur les autres intérêts dans la vie et les activités quotidiennes” et la “poursuite ou escalade du jeu malgré les conséquences négatives qu’il peut engendrer”.

“Le comportement doit être d’une sévérité suffisante pour entraîner une altération non négligeable des activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles ou d’autres domaines importants du fonctionnement, et en principe, se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois”, précise l’OMS.

La nouvelle classification, adoptée à l’occasion de la 72ème assemblée mondiale de l’OMS, entrera en vigueur le 1er janvier 2022.

source : le Dauphine .com