Les gourous avalisés jusqu’ici par trop d’évêques et dans le silence de bien d’autres, ont ravagé ces jeunes. Au nom de la foi, sous prétexte de relecture de leur vie, au moyen de psychotechniques sectaires qui induisent de faux souvenirs, ils ont instrumentalisé ces enfants contre leurs parents pour les accuser des pires turpitudes inimaginables pour un esprit sain.
Des familles sont anéanties, des parents brisés et des jeunes complètement détériorés.
A voir cette constante à salir ce qui est beau dans une famille : l’amour, une question s’impose : ces manipulateurs ne plongent-ils pas ces jeunes dans leur cloaque ? Une question qui semble légitime après ce qu’a révélé le scandale de la pédophilie qui a éclaté dans la communauté des Béatitudes, déjà mise en cause depuis longtemps pour manipulation mentale. Là encore, l’épiscopat n’en est pas sorti grandi.
Les communautaires de Bonnecombe qui ont dénoncé ces faits, exclus aussitôt des Béatitudes, n’ont pas hésité à dire haut et fort les pressions qu’ils ont subies, jusqu’aux menaces de mort qui ne les ont pas impressionnés. Heureusement qu’il y a dans notre Eglise des hommes et des femmes de cette trempe là.
Au fil des années, face à ces faits dramatiques mais surtout dérangeants pour ceux qui les camouflent, la réponse de l’épiscopat est d’ouvrir « un lieu d’écoute ». Le dernier en date était sous la responsabilité d’un évêque impliqué dans des exorcismes sauvages avec le gourou dénoncé par les victimes ! Cela ne s’invente pas. Voir le site de Golias : http://goliasnews.fr/article5860.html
On ne peut que conclure de la sorte que l’épiscopat « écoute » pour éviter d’entendre et surtout d’agir. Hormis qu’aujourd’hui, qu’il est pris à son propre piège.

Combien d’évêques et de responsables religieux ont répondu aux parents, croyant se dédouaner « vos enfants sont majeurs ». Ils utilisent ainsi la loi civile pour piétiner la théologie morale. Plus grave, ils reconnaissent et avalisent, de facto, qu’un majeur peut en toute impunité se faire manipuler dans l’Eglise, sachant que les parents ne peuvent porter plainte au tribunal civil puisque, effectivement, leur enfant est majeur.

Torsions et contorsions contournent la vérité mais ne peuvent l’étouffer. Les victimes sont toujours là et malheureusement de nouvelles victimes s’y ajoutent … Elles subissent toutes une réalité inhumaine dans l’Eglise où tous ceux qui savent et se taisent osent parler de miséricorde…
Il y a une loi incontournable, c’est le principe de réalité qu’ignorent avec dédain les épiscopes concernés. Il est impératif qu’ils y soient affrontés et qu’ils assument leurs responsabilités.

source : Le Collectif-CCMM des victimes des dérives sectaires dans l’Eglise
le 19 avril 2016

Voir « Le Livre Noir de l’emprise psycho-spirituelle » publié par le CCMM