Face aux problématiques particulières de la manipulation et de l’emprise mentale, entraînant des sujets à se retrouver captés au point de perdre leur libre arbitre au plan familial, professionnel, sexuel ou financier,un avocat a mis en place une équipe susceptible d’opérer pour « libérer » des personnes placées en prison mentale.
Il est un des premiers cabinets français à officialiser cette pratique venue des Etats Unis.
Au cours des années 1970-1980, une série de techniques appelées « deprograming » avaient été élaborées afin de persuader ou de forcer une personne à renoncer à l’allégeance d’un groupe pseudo-religieux, sectaire ou totalitaire.
Cette procédure sous cette forme là avait donc été extrêmement controversée.
Placé sous le contrôle d’un Avocat, l’exit counseling, pratiqué par notre cabinet, est réalisé dans les conditions optimales de déontologie et de respect de la personne, sans aucun recours à la contrainte ou à la violence.
Cette assistance s’adresse aux parents ou amis concernés par la disparition d’un proche dans un groupe ou sous la férule d’un gourou maniant la manipulation mentale, à travers certains dogmes, croyances ou peurs.
Ces interventions peuvent se faire tant en France qu’à l’étranger.
La famille ou les personnes concernées sont d’abord reçues par l’Avocat afin de cerner les problématiques humaines et juridiques du dossier.
Ensuite, les personnes demandeurs sont reçues par des membres de l’équipe d’exit counseling, afin d’évaluer les problématiques posées par ce type de rupture familiale, sociale, professionnelle ou amicale.
L’intervention fait l’objet d’une ou plusieurs rencontres avec l’équipe concernée constituée de praticiens, tous diplômés dans des universités françaises.
En outre, selon la difficulté de la mission, des intervenants extérieurs peuvent être sollicités.
Il est à noter que la réussite de ce type d’opération est directement liée au temps de préparation fait en amont.
L’intervention fait l’objet d’une ou plusieurs rencontres avec l’équipe concernée.
Un devis spécifique est élaboré préalablement et soumis aux personnes requérantes.
Ces dernières doivent également remplir une « charte de confidentialité » préalable à l’intervention.
Selon la difficulté du dossier, la mission d’exit counseling, en plusieurs phases, peut nécessiter plusieurs semaines.
Chacune des situations est abordée dans son individualité et ses particularités afin de préparer la sortie du ou des sujets retenus, en s’appuyant sur les ressources familiales, sociales et psychologiques en place, un certain nombre de moyens logistiques devant être mis à disposition selon la spécificité de chaque affaire.
En final, l’exit counseling est donc une intervention destinée à faire émerger un accord volontaire entre un adepte et les spécialistes en sortie de secte, afin d’évoquer cette parenthèse de vie pendant laquelle il était programmé, et leur permettre de reprendre le cours de leur existence réelle dans le cadre d’une écoute bienveillante et respectueuse de la personne humaine.
Il convient de savoir qu’une sortie de ce type se déroule sur un temps particulier situé entre trois et cinq jours pendant lequel, une fois le premier contact établi, le sujet va être invité à revenir discuter librement de son désir, de son histoire et de ses attentes.
L’équipe concernée a d’ores et déjà réalisée un certain nombre de missions avec succès, opérant dans un cadre respectueux des règles déontologiques, psychologiques et juridiques.

A ce sujet, des conseils sont donnés aux parents et aux proches dont un des leurs a vu son comportement changer, devenant distant, voire agressif, afin d’avoir selon les circonstances de l’affaire un positionnement adapté.
Le devis comprend non seulement le coût des intervenants auxquels s’ajouteront les frais de déplacement, d’hébergement et de repas du ou des exit counselors.
A l’issue de l’opération, les personnes « libérées » pourront voir qualifier ce qu’elles ont subi au point de vue juridique, afin de voir, par exemple, si elles ont été victimes d’un abus de faiblesse au sens de la suggestion psychologique prévue par la loi ABOUT PICARD.
De la même façon, les spécialistes de la santé mentale devront évaluer les modalités d’un suivi psychologique rendu nécessaire pour effacer le traumatisme de la manipulation et ce qui a été éventuellement vécu par le sujet durant cette mise entre parenthèse.
Les opérations de « débriefings » et de suivi psychologique seront assurées par un thérapeute spécialisé de l’équipe avec réorientation vers des thérapeutes régionaux si nécessité.

source : http://www.avocat-sectes.com/index.php/exit-counseling/