"Les médecines non conventionnelles sont un indicateur de l'état de notre société, une lame de fond dont les pouvoirs publics n'ont pas pris la mesure. On se tourne vers elles pour faire face à une forme de mal-être, à des interrogations", constate Samir Khalfaoui, conseiller au pôle santé de la Miviludes.

“Les médecines non conventionnelles sont un indicateur de l’état de notre société, une lame de fond dont les pouvoirs publics n’ont pas pris la mesure. On se tourne vers elles pour faire face à une forme de mal-être, à des interrogations”, constate Samir Khalfaoui, conseiller au pôle santé de la Miviludes.

Nous avons enquêté sur leur coût, leurs risques et leur efficacité relative.

Colliers pour “ioniser l’air ambiant” et se protéger du coronavirus, lampes UV pour “assainir l’atmosphère”, tisanes et compléments alimentaires “anti-Covid”… Les charlatans en tout genre ont profité à fond de l’épidémie. “Nos agents chargés de traquer les pratiques commerciales trompeuses en ligne n’ont jamais autant travaillé que pendant le confinement”, confirme Loïc Tanguy, directeur de cabinet à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Même constat à la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires : “Les pseudo-thérapeutes, les coachs, les groupes religieux ont adapté leur communication et leur offre à la crise sanitaire”, indique la secrétaire générale Anne Josso, qui a noté une nette hausse des signalements à partir de mai.

LIRE le DOSSIER de l’EXPRESS>> Médecines douces, prix forts… Le marché du “bien-être”, une histoire de gros sous

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