Colliers pour « ioniser l’air ambiant » et se protéger du coronavirus, lampes UV pour « assainir l’atmosphère », tisanes et compléments alimentaires « anti-Covid »… Les charlatans en tout genre ont profité à fond de l’épidémie. « Nos agents chargés de traquer les pratiques commerciales trompeuses en ligne n’ont jamais autant travaillé que pendant le confinement », confirme Loïc Tanguy, directeur de cabinet à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Même constat à la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires : « Les pseudo-thérapeutes, les coachs, les groupes religieux ont adapté leur communication et leur offre à la crise sanitaire », indique la secrétaire générale Anne Josso, qui a noté une nette hausse des signalements à partir de mai.
LIRE le DOSSIER de l’EXPRESS>> Médecines douces, prix forts… Le marché du « bien-être », une histoire de gros sous