Des discussions sont en cours entre le Canada et le Nigeria sur une éventuelle aide technique afin de retrouver plus de 200 jeunes filles enlevées par la secte Boko Haram, le 14 avril dernier.

Le geste a provoqué un mouvement international pour réclamer leur libération, alors que le dirigeant de la secte, Abubakar Shekau, menace de les vendre en esclavage.

Cette annonce faisait suite à une rencontre, mardi, entre le ministre canadien du Développement international, Christian Paradis, qui se trouve au Nigeria, et le vice-président de ce pays, Namadi Sambo, qui avait alors fait part de besoins en matière de surveillance.

M. Paradis a confirmé, lors d’une conférence téléphonique depuis Abuja au Nigeria, jeudi, que des discussions étaient en cours entre hauts fonctionnaires à cet effet.

Coordonner l’aide internationale

Il a cependant souligné que des partenaires disposant de moyens beaucoup plus considérables que le Canada, en l’occurrence les États-Unis, l’Angleterre et la France, avaient également offert de l’aide et qu’il était donc essentiel de coordonner toute aide éventuelle.

Christian Paradis, qui participe au Forum économique mondial sur l’Afrique qui se tient au Nigeria, a par ailleurs été nommé président du Comité directeur de la refonte du financement du développement.

Ce comité cherchera à instaurer la mise à l’essai et l’application à grande échelle des innovations financières et la mise en commun du capital de philanthropes, d’investisseurs privés et commerciaux et d’institutions afin de soutenir le développement économique des pays en voie de développement et, ultimement, à y réduire la pauvreté.

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201405/08/01-4764945-le-nigeria-discute-avec-ottawa-pour-retrouver-les-ecolieres-enlevees.php