Dix-sept adolescents français morts en Irak et en Syrie
Daesh multiplie les défaites sur le front de la guerre en Irak et en Syrie, mais en Europe, particulièrement en France, l’organisation terroriste continue de fasciner les adolescents. Un bilan daté du 15 septembre fait état de 1954 mineurs signalés comme radicalisés en France, un total en hausse de 121% par rapport au recensement de janvier dernier, avertit Le Figaro. Dix-sept adolescents français ont été tués dans les combats sous la bannière de Daesh dans les zones de guerre, et en France, 37 mineurs ont été mis en examen dans le cadre de procédures judiciaires liées au terrorisme.

Les filles désormais plus nombreuses
Les mineurs français sont devenus la cible d’une technique dite de “saturation”, décrypte un haut responsable de la lutte antiterroriste. En France, les jeunes filles sont désormais plus nombreuses à être radicalisées que les garçons. Souvent en situation d’échec scolaire et de rupture familiale liée au divorce des parents, ces jeunes déséquilibrés sont d’abord abordés dans la rue par un copain de copain qui, plein de fausse empathie, leur donne le hashtag de la chaîne cryptée Telegram de recruteurs de Daesh installés en Syrie, mais aussi en France.

Les adolescents, des cibles de choix
Une fois en lien sécurisé et sous l’emprise mentale de “gourous” comme Rachid Kassim ou encore Omar Omsen, auteur de nombreuses vidéos de propagande de Daesh à l’attention des adolescents, ils reçoivent une centaine de messages par jour. Pour le psychanalyste Patrick Amoyel, fondateur de l’association niçoise Entr’autres, qui aide des familles de jeunes djihadistes et forme des agents de l’État à la lutte contre la radicalisation, les adolescents sont des cibles de choix.

source : linfo.re