• Marion Trias, Nadège Fulleringer et Florence Jeantet, les chevilles ouvrières de l’association Il faudra leur dire.
    Marion Trias, Nadège Fulleringer et Florence Jeantet, les chevilles ouvrières de l’association Il faudra leur dire.

protection. Apprendre de manière ludique qu’il existe une convention pour eux.

Pour que l’enfance reste ce moment privilégié de l’innocence, de la joie de vivre et que ce temps laisse à l’adulte en devenir toutes les opportunités de grandir en s’épanouissant, l’association de protection de l’enfance et d’aide aux victimes, Il faudra leur dire (IFLD) organise pour la 3e année consécutive à Collioure, le Village des droits de l’enfant demain samedi. « La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) est un traité international adopté en 1989. Elle est encore très méconnue des adultes, en France, un sur trois en a connaissance, seul un enfant sur dix sait qu’elle existe. Alors même que deux enfants meurent de maltraitance chaque jour dans notre pays », s’insurge Marion Trias, présidente d’IFLD.

Des ateliers

Avec un regard plein d’espoir sur le ciel de cette fin de semaine, l’association, soutenue par la Parenthèse buissonnière de Nadège Fulleringer, prépare les ateliers représentant les droits élémentaires des enfants. Le droit aux loisirs, avec ses jeux en bois, le droit à l’éducation en partenariat avec Lire et faire lire 66, l’égalité animée par l’Unicef, la reconnaissance de l’identité, le droit au logement avec les maquettes en pâte à modeler des maisons du monde entier, la protection contre la maltraitance, le droit à la protection contre le travail et la guerre, sans oublier les messages d’espoir délivrés par l’arbre à idées pour illustrer le droit à l’expression et enfin le droit à une famille et à la santé. Jouer, apprendre, échanger, se comprendre, les intervenants bénévoles, encouragés par la municipalité représentée par Marie-France Coupé, ont mis les petits plats dans les grands pour illustrer le slogan de l’association : « Abattre le mur du silence pour rejoindre l’enfant qui attend », une expression de la psychanaliste suisse Alice Miller qui a lutté toute sa vie contre les châtiments corporels infligés aux enfants.

Les ateliers du village des droits de l’enfant sont au port d’Avall demain de 13 h à 18 h. Tombola : les billets sont d’ores et déjà en vente au faubourg, à la boulangerie, au tabac et aux délices du Roussillon. Info sur www.ilfaudraleurdire.fr et au 0781 107 117. Ne pas oublier le 119, Allô enfance en danger.

source : https://www.lindependant.fr/2018/05/03/le-village-des-droits-de-lenfant-installe-au-port-davall,3984646.php