Le 19 octobre 2012, grâce à une plainte anonyme, une terrible affaire de maltraitance était mise au jour à Erezée.
Enfants maltraités (urine sur leurs tartines, coups de fouet
La voisine directe: « Il est pire que Marc Dutroux! »
Selon une institutrice, « l’aînée a été plongée dans l’eau jusqu’à ne plus savoir respirer »
Le docteur Marie-Anne Benne, médecin traitant de la famille Hardenne, actuelle présidente du CPAS de Hotton, avait dénoncé les sévices bien avant que l’affaire ne soit mise à l’instruction. En 2004, déjà, elle soulignait que les enfants étaient en danger dans leur milieu familial. Elle se dit horrifiée d’avoir lu dans la presse tout ce qu’ils ont subi. Aujourd’hui elle témoigne pour que des mesures soient prises afin d’éviter de tels drames à l’avenir.
Quand avez-vous constaté les premiers signes de maltraitance ?
« J’ai été leur médecin traitant de décembre 2003 à septembre 2012. En février 2004, alors que la cadette n’était pas encore née, j’ai constaté des signes de maltraitance. À plusieurs reprises, cette année-là, j’ai appelé le SPJ ainsi que l’instituteur des enfants. Finalement, le directeur du SPJ, a hospitalisé pendant un mois les trois aînés au service de pédiatrie à la Citadelle. »
Pourquoi, finalement, n’ont-ils pas été écartés du milieu familial ?
« Après l’hospitalisation, les trois enfants ont été placés dans un home à Amonines. J’avais dit qu’ils étaient en danger dans leur milieu familial et j’ai pensé qu’ils allaient définitivement en être écartés, mais cela ne s’est pas passé ainsi, pour des raisons que j’ignore. »
> La suite de l’interview et les suites de l’affaire dans nos éditions papiers et numériques de ce mardi.
source SUD INFO.BE par Nadia Lallemant