Les élus locaux n’ont pas vraiment découvert les enjeux territoriaux de santé avec la crise sanitaire. Contraints non seulement par une démographie médicale en berne mais aussi une forme d’impensé de l’Etat vis-à-vis des inégalités sociales en santé, les collectivités sont progressivement montées en compétences, tout au long des dernières années. Mais « la pandémie a très clairement fait remonter le sujet en haut de la pile de nos priorités » relève le co-président de la commission Santé de l’Association des maires de France[…]
Du recours aux médecines ésotériques et autres stages de bien-être… aux signalements pour dérives sectaires, il n’y a parfois qu’un pas !
Les forces de l’ordre, des organismes de lutte contre les sectes, ainsi que des professionnels de santé alertent régulièrement les responsables politiques à-propos de l’essor des médecines alternatives, douces, naturelles ou encore parallèles, ces dernières années, particulièrement dans les déserts médicaux. Ils s’inquiètent de la porosité de ces thérapeutes intervenant en complément voire en remplacement des soins conventionnels, avec des gourous ou les figures de proue de mouvements anti-vaccins.
Un médecin partant à la retraite qui n’est pas remplacé, c’est au mieux un pas de plus vers l’automédication de la population. Au pire, le recours à des thérapies non conventionnelles ou, pis, des thérapies parallèles…
« La nature a horreur du vide ! s’exclame le docteur Laure Artru. A force de ne pas pouvoir être pris en charge dans des délais raisonnables, certains se désintéressent de leur santé et renoncent aux soins. D’autres consultent le premier « médecin » auto-proclamé venu… Il y a, parmi les acupuncteurs, ergothérapeutes, homéopathes, naturopathes, des gens très compétents,[…]
source : https://www.courrierdesmaires.fr/article/les-medecines-alternatives-faux-nez-de-derives-sectaires.49367
Hugo Soutra