De verts jardins paradisiaques peuvent parfois cacher des actes immondes, et les sourires enchanteurs des adeptes d’une tendance new-âge, comme l’Anthroposophie, peuvent aussi dissimuler des horreurs sans noms. Les résultats d’une investigation poussée viennent de révéler comment de nombreux crimes sexuels ont été perpétrés pendant des décennies dans l’école Steiner-Waldorf de Green Meadow, aux Etats-Unis. Pour quelqu’un qui connaît les tares des écoles Steiner-Waldorf et les dangers de cette prétendue « pédagogie », associée à la doctrine fumeuse de l’ésotériste anthroposophe Rudolf Steiner, une telle nouvelle n’est pas vraiment surprenante. Dans un article du 5 novembre 2012, Andy Lewis ne mettait-il pas en effet en garde contre les risques d’abus sexuels dans les écoles Steiner ? En outre, ces écoles ne fonctionnent-elles pas sur le principe d’une promiscuité constante entre professeurs et élèves, afin de favoriser des liens affectifs anormaux permettant de créer une emprise de type sectaire, pouvant provoquer de graves dérives, comme je le signale notamment dans mon article intitulé L’endoctrinement des élèves à l’Anthroposophie dans les écoles Steiner-Waldorf ? L’une des victimes caractérise de façon très pertinente l’atmosphère incestueuse permanente qui régnait dans cette institution Steiner-Waldorf. Elle décrit « l’atmosphère de violence sexuelle généralisée de l’école ». Elle précise :
« Tout le monde n’a pas été abusé, mais tout le monde a été touché. (…) La violence à l’échelle communautaire qui sévissait dans cette école allait bien plus loin que les seules victimes directes des abus sexuels. Cela a duré des décennies. »
Il est intéressant que ce genre de faits soient parvenus à faire surface publiquement. Ils rappellent ceux que je décris dans mon article intitulé Les mœurs sexuelles au sein des écoles Steiner-Waldorf. Le mur de silence dont savent s’entourer les écoles Steiner-Waldorf semble avoir été abattu en ce qui concerne l’école de Green Meadow. On lira donc avec intérêt l’article anglophone relatant les faits, accompagné de la lettre d’excuses publiques des dirigeants actuels de cette institution, en cliquant sur ce lien.
source : Publié le 12 juillet 2014par gperra